Après Alger, Oran la deuxième grande ville du pays pourrait avoir son métro. Le ministre des Transports qui est revenu longuement, hier, sur les ondes de la radio chaîne III, sur le projet du métro d'Alger a souligné qu'une "étude de faisabilité est en cours pour la ville d'Oran". Néanmoins, le ministre ne s'est pas étalé sur les modalités techniques et financières du projet ce qui laisse penser que tout dépendra du résultat de cette étude. Pour ce qui est du projet du métro d'Alger, le ministre des Transports est catégorique ; les travaux avancent à une cadence "soutenue" et aucun problème, notamment l'expropriation, ne subsiste à présent pour permettre la livraison du métro dans les délais impartis. Il réitère ainsi que la première ligne (Grande Poste-Hai el Badr) sera opérationnelle à "l'automne prochain avec une capacité de 150 000 places/jour". La priorité poursuit le ministre, est donnée actuellement au projet d'extension des lignes afin de soulager du mieux possible, le plus grand nombre d'habitants de la capitale du problème épineux du transport. Il s'agit des lignes "Place des martyrs -Chevalley, El Harrach-Bab Ezzouar et Ain Naâdja- Baraki) ce qui portera le coût du projet à "139 milliards de dinars" a affirmé Amar Tou pour qui, le métro d'Alger n'a rien à envier aux autres métros des grandes capitales du monde. Mieux encore, celui d'Alger, selon lui, est "mieux développé que le métro français car il est totalement automatisé". A propos de la gestion , le ministre a précisé qu'elle sera confiée à la RATP française pendant quelques années afin "d'acquérir l'expérience nécessaire, alors que la maintenance sera assurée dans l'atelier aménagé dans la capitale". Autre projet abordé par le premier responsable du secteur des Transports, celui du tramway. Un moyen de transport très attendu également par les habitants des grandes villes du pays comme Alger où il sera réceptionné au " 2e semestre 2010 ". Amar réfute les déclarations selon lesquelles des retards sont enregistrés dans certaines villes telles Constantine et Oran. Hormis des difficultés d'ordre "technique qui ne remettent pas en cause les délais de réalisation, ce projet avance bien tant à Oran qu'à Constantine", a-t-il dit. Interrogé sur les conséquences de la crise financière sur ces grands projets, Amar Tou a affirmé qu'ils (les projets) sont "maintenus et cela suite à la décision du Conseil des ministres consacré à cet effet". Abdelghani M