Une centaine de chercheurs de plusieurs universités algériennes et de pays arabes, africains et européens prennent part aux travaux du 2e colloque international des jeunes chercheurs de la méditerranée, ouvert à l'université d'Oran. Cette rencontre scientifique, initiée en concert avec l'université d'Oran, l'Unesco et l'université de Tarragona (Espagne), a pour objectif de débattre et d'examiner les mécanismes de développement de la gestion universitaire à travers les plans de réformes de ce secteur. Il est projeté en outre l'étude des mutations opérées au sein des universités des pays méditerranéens et africains à l'ère de la mutation pour l'adoption de méthodologies nouvelles en matière de gestion du secteur universitaire. Les travaux de ce colloque s'articulent également autour de problématiques liées aux nouveaux systèmes adoptés par les universités des pays participants, relatives, entre autres, à l'expérience du système LMD et la situation de certaines universités ayant fait l'objet de réformes récentes, afin d'établir une étude des résultats obtenus en comparaison avec des universités d'autres pays qui l'ont adopté. Les jeunes chercheurs venus d'Espagne, du Liban, de France, de Turquie, du Sénégal, de la Côte-d'Ivoire et de Bulgarie débattront aussi des problèmes entravant l'ouverture de l'université sur le développement et les mutations socio-économiques en vogue de par le monde. A ce titre, les participants tenteront de mettre en relief le rôle de l'université, dans la perspective de l'intégrer davantage dans divers domaines de la société. A rappeler que le 1er colloque international des jeunes chercheurs méditerranéens s'est tenu en 2005 à Tarragona. R.R