A l'occasion du dixième festival de musique de l'Institut du Monde arabe de Paris qui se tiendra du 12 au 20 juin prochain, trois chanteurs algériens, feront partie de la fête. Il s'agit de Houria Aïchi, Boutaïba Seghir et Belkacem Bouteldja, qui ont un dénominateur commun, celui de puiser leur chant du répertoire local, c'est-à-dire des œuvres du terroir algérien. Le public qui se rendra à l'auditorium de l'IMA (re)découvrira des chants et des airs venus de l'Algérie profonde. Houria Aïchi qui a fait il y a quelques mois un spectacle absolument épatant à Ibn Zeidoun de Riadh El Feth perpétue une tradition ancestrale, celle des chants des femmes des Aurès. Le duo Boutaïba Seghir et Belkacem Bouteldja sont les " aînés " du genre Raï. Ils ont connu, tout comme le trompettiste Messaoud Bellemou, la célébrité et les " cimes " de la gloire pour avoir été ceux qui ont fait sortir le raï du cercle restreint des chouyoukh et lui donner une " tonalité moderne ". Les chanteurs algériens sont programmés avec de grandes vedettes comme l'Egyptienne Natacha Atlas, l'Indien Pandit Shyam Sundar, la Marocaine Nadjet Aatabou. RC