M. Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, a affirmé, hier, que “tout le temps nécessaire sera accordé à la correction des copies des épreuves du baccalauréat”. “Ces corrections prendront 10 à 15 jours, un temps suffisant pour une juste évaluation des réponses des examinés, dans le souci d'en garantir une juste notation”, a indiqué le ministre, qui a précisé que “chaque copie fera l'objet de 2 corrections distinctes, en plus d'une troisième correction dans le cas où l'écart des notations des deux premières dépasserait les trois points”. Par ailleurs, en visitant le centre d'examen “Mouloud Feraoun” de la ville de Tizi Ouzou, où il a procédé à l'ouverture du pli du sujet de comptabilité du bac option gestion et économie, le ministre s'est entretenu avec les candidats en leur conseillant de “bien lire les questions avant de répondre, ainsi que de ne pas se tromper de pagination”. Autre, interrogé sur “l'anomalie” constatée dans l'épreuve des mathématiques, M. Benbouzid a estimé qu'il n'y a pas eu de faute, mais juste une coquille consistant en la substitution d'un “F” majuscule à un “f” minuscule, avant de rassurer que “la bourde a été rapidement corrigée et n'a influé aucunement sur le déroulement de l'épreuve en question”. Aussi, en supervisant le déroulement de ces épreuves au lycée Stambouli de la même ville, il a insisté auprès des observateurs de cet examen pour lui “signaler toute anomalie, notamment en matière de respect du timing”. “Toutes les chances de succès ont été mises aux côtés des candidats, à travers notamment la conformité des sujets aux programmes enseignés dans le temps prescrit, ainsi que la dispense de cours de soutien au profit des élèves des classes d'examen”, a-t-il relevé. En outre, évoquant les “nouveautés” prévues à la prochaine rentrée scolaire, il a fait part d'une “mesure d'aménagement des emplois de temps, de manière à les alléger et à les adapter aux programmes”. Une commission nationale a été chargée de formuler des propositions en ce sens, a-t-il ajouté. L'autre nouveauté qu'il a citée consiste en le recrutement, à l'échéance indiquée, “d'auxiliaires d'éducation qui auront à veiller sur la sécurité de la population scolaire”, soulignant, toutefois, que «la lutte contre la violence en milieu scolaire n'est pas l'apanage exclusif de l'école, mais c'est également une affaire des parents et de l'ensemble des partenaires de l'institution éducative, dont le rôle est essentiellement d'ordre pédagogique». Nassim I.