La seconde phase du projet du programme non-gouvernemental (ONG.2) portant associations algériennes géré conjointement par l'Union européenne (UE) et le ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale (MESN) a été au centre d'une conférence tenue mercredi à la Maison de la culture de Ouargla. Cette rencontre ayant regroupé les représentants de l'Agence de développement social (ADS), les directeurs de l'action sociale (DAS), des représentants des PME et de l'artisanat, des présidents d'associations à caractère socioculturel et scientifique, a été animée par un expert régional du programme non-gouvernemental et représentant de la région du sud-est du pays, Hamouda Mohamed El Hadj. Dans son intervention, l'expert régional a indiqué que cette phase est marquée par l'association de la partie algérienne à travers le MESN, dont l'ADS est chargée du suivi de la mise en oeuvre de cette phase s'étalant sur trois ans. Visant l'amélioration de la situation des associations nationales, ce programme consiste en le renforcement des capacités scientifiques des associations, l'ancrage de relations étroites et transparentes entre les associations et les communes et la création de réseaux d'associations paires en activités, a indiqué M. Hamouda, ajoutant que ce programme se veut un support technique et financier pour la prise en charge des projets suggérés par les associations, appelées à puiser des expériences et échanges d'autres associations. L'orateur a, à ce titre, signalé les critères nécessaires du programme devant permettre aux associations d'en bénéficier, dont l'agrément, le siège social et la capacité de développer et gérer le projet suggéré, dont la contribution de partie européenne (UE) est estimée à 80 PC et le reste constitue l'apport associatif, avant de noter que le financement européen des projets tient en compte l'importance et la sérénité dans la mise en oeuvre de l'opération.