La nouvelle Suzuki Celerio vient d'être présentée, à Alger, par le concessionnaire de la marque, en l'occurrence Suzuki. Deuxième modèle construit pour se positionner sur le créneau de la famille, elle est déclinée en plusieurs versions. La nouvelle Celerio combine des lignes originales, une exceptionnelle maniabilité et d'excellentes performances en termes de consommation et de rejets polluants, répondant ainsi aux attentes de l'automobiliste morderne. Ses lignes sportives et aérodynamiques permettent à la nouvelle citadine de s'inscrire comme l'un des véhicules les plus élégants de sa catégorie, grâce à des formes harmonieuses. Ce qu'on peut, d'emblée dire, c'est que la Celerio n'a évidemment pas les prétentions d'une familiale. Elle est d'ailleurs homologuée 4 places, comme le trahit clairement sa banquette, assortie d'un dossier à deux appuie-tête. Peu importe, les études sont là pour démontrer que la clientèle ciblée (des femmes, des jeunes et des célibataires) transportent plus des enfants que des adultes à l'arrière. C'est aussi pour cela, que les concepteurs du véhicule ont opté pour des vitres arrière entrebaillantes. La présentation intérieure reflète le caractère extérieur de la Celerio : un habitacle assez mignon, une planche de bord contemporaine et quelques soupçons d'originalité, comme le compte-tours déplacé à l'extérieur, dans une boule surplombant la visière du combiné d'instrumentation. Un joli clin d'œil aux Mini et autre Fiat 500. Question équipement, Suzuki Algérie a décidé de décliner la Celerio en trois niveaux de finition : GA, GL et GLX. Le premier ne joue pas vraiment la carte minimaliste (direction assistée, autoradio CD-MP3) et ne fait pas l'impasse sur la sécurité en intégrant d'emblée les deux airbags frontaux. La climatisation est en option, y compris sur la dotation intermédiaire (GL), qui se veut un cran plus étoffée, offrant notamment l'ABS avec répartiteur (EBD), le verrouillage centralisé commandé à distance, les lève-vitres électriques avant, la banquette rabattable en deux parties, ainsi que les projecteurs antibrouillard. Elle devrait constituer le gros des ventes, puisqu'elle ne rend finalement à la version GLX que des jantes en aluminium (14''), en plus de la climatisation. Sauf, qu'il faudrait préciser que cette dernière version est la seule à proposer (en option) une boîte automatique (à 4 rapports). Un équipement de plus en plus demandé par la clientèle et ce, pour l'agrément et le confort qu'il apporte en conduite urbaine. Et en parlant de mécanique, il faut retenir que la Celerio importée ne fait confiance qu'à une seule motorisation : le 1.0 litre essence de 67 chevaux. Un trois cylindres léger et compact, dont la première qualité réside dans sa sobriété, puisqu'il affiche une consommation de 4,4 l/100 km en cycle mixte. De quoi aborder la ville sans se ruiner au quotidien, comme à l'achat, puisque les tarifs de ce modèle débutent à 720.000 DA et plafonnent à 786.000 DA. Un positionnement calqué -à quelques détails près- sur la concurrence coréenne et avec lequel Suzuki Algérie ambitionne d'accroître significativement ses livraisons, d'autant que le groupe vise un chiffre de vente estimé à 2 600 unités, afin de s'accaparer 20% de parts de marché dans ce segment. Des visées réalisables, lorsqu'on sait que Suzuki Algérie détenait à fin 2008 15% du marché des micro-citadines (grâce au duo Alto-Maruti, dont 60 000 véhicules ont été vendus en Algérie) et surtout, lorsqu'on peut bien imaginer que le physique de cette petite nippone ne laissera pas indifférent. Il est toujours, utile de rappeler que Suzuki, qui est le second plus important constructeur nippon. Il commercialise ses produits dans plus de 146 pays et emploie plus de 50 000 personnes. Il excelle particulièrement dans la construction des compactes qui font l'objet d'une demande mondiale accrue, notamment en Inde où Suzuki accapare la pole position sur le podium des ventes. Adnane Cherih