L'expérience des microcrédits dans les pays Meda (Afrique du Nord et Moyen-Orient) est encore très récente et il y a très peu d'études sur la situation des microfinances et ses possibilités de croissance. Cette faible connaissance des microfinances de la part des institutions et des bailleurs de fonds, est d'ailleurs perceptible. Ceci a poussé l'Inped, en collaboration avec deux institutions espagnoles la "Caixa Catalonya" (Caisse d'épargne de la Catalone) et la Fondation "On sol Mon" (Un seul monde), à mettre sur pied, cinq jours au siège de l'Inped à Boumerdès, deux séminaires internationaux, le premier traitant de l'importance de la microfinance dans le pays Meda, le deuxième s'articulera sur le secteur des microfinances (gestion et opportunités). Pour M. Tablit, DG de l'Institut de la productivité et de développement industriel, "l'opportunité sera donnée aux participants d'avoir une vision générale sur l'importance des micro-entreprises et les différents services financiers et non financiers qui ont été développés afin de contribuer à ce renforcement". Plusieurs exemples seront discutés durant ces séminaires, comme la microfinance dans les pays du Sud, ceci en prenant en compte le secteur informel. La microfinance dans le monde rural, la spécificité des besoins en financement du monde rural, la diversité des situations des producteurs ruraux. Pour la directrice technique de la fondation "On sol Mon", Mme Marta Toras Mari, le programme a été conçu pour être exécuté en Algérie et s'adresse à deux collectifs. Les responsables de l'implantation et de la régulation des instruments de la microfinance, administration publique, institutions financières et bancaires, ainsi que les dispositifs nationaux (Ansej, Cnac, FNDRA) ainsi qu'aux responsables des entités médiatrices de projets… ", ainsi devant l'échec et le blocage de milliers de projets, l'opportunité de relance se présente grâce à l'expérience et le savoir d'institutions étrangères. Le séminaire prétend donc contribuer au renforcement des instruments d'appui au secteur de la microentreprise en Algérie, en facilitant la diffusion d'expériences, au Maroc, en Amérique latine, en Afrique centrale, car si les banques visent la rentabilité, les dispositifs de la microfinance, tel que proposés aujourd'hui visent à l'exclusion de disparités en touchant et en donnant plus de possibilités aux franges les plus démuni. Enfin, nous regrettons l'absence de communications concernant les dispositifs du microcrédit, alors que, comme à l'accoutumée, les banques continuent à briller par leur absence.