Le site touristique de oued Djerat, recelant un héritage et un legs civilisationnel préhistorique qualifié d'important, est considéré comme l'un des plus vastes ensembles de l'art rupestre du parc du Tassili. Les études géologiques des sites historiques s'étendant sur plus de 70 kilomètres de long, notamment les gravures rupestres dont le nombre recensé dépasse les 4 000 gravures prouvent l'existence de vie humaine dans cette région depuis plusieurs milliers d'années. Ces gravures rupestres, qui expriment une multitude de rites, restent cependant en quête d'intérêt de la part des services de l'Office national du parc du Tassili (OPNT), indique-t-on a la direction de l'office d'Illizi. Ce vaste espace touristique, constitué de milliers de dessins rupestres, d'une valeur inestimable, actuellement dans un très bon état de conservation, du fait de l'interdiction de l'accès aux véhicules "tout-terrain", et que les visites touristiques se font à dos de chameaux, guidées par des agents de la conservation de l'office, nécessite une protection contre les effets naturels et humains, précise la même source. Plusieurs experts spécialisés ont effectué des recherches nécessaires à même de permettre la protection de ce riche patrimoine civilisationnel, classé monument historique par l'UNESCO en 1982, devenu aujourd'hui le site le plus visité par les touristes étrangers, notamment français et Italiens. La commune d'Illizi, est l'une des zones les plus riche en dessins rupestres avec ses sites qui représentent une véritable exposition de gravures rupestres, notamment à oued Semen, Tamadjert, Ifni, Tarat, Tamelghighat et autres qui recèlent aussi des milliers de dessins rupestres préhistoriques. Ces dessins peuvent constituer une matière de référence pour les recherches académiques et historiques sur la région, en plus de leur rôle en matière touristique.