Le secteur ferroviaire en Algérie répond aux exigences du processus de développement économique et social lancé depuis 1999. D'autant plus qu'il faut noter que le rôle du transport ferroviaire dans l'économie nationale n'est pas négligeable. Dans le cadre de cette vision, l'Agence nationale d'études et de suivi de la réalisation des investissements ferroviaires (Anesrif) a multiplié ses efforts et procède constamment au lancement d'avis d'appel d'offres pour la réalisation de grands projets à travers le pays. D'ailleurs, une série d'appels d'offres ont été lancés ces deniers temps pour, notamment, l'électrification des lignes ferroviaires. Ainsi, des avis d'appels d'offres nationaux et internationaux restreints ont été lancés pour la réalisation des études APD et DCE de pas moins de six nouvelles lignes électrifiées et dont les offres devront être déposées à la fin du mois de septembre prochain. Il s'agit donc de la ligne entre Aflou et Laghouat sur 85 km pour une exploitation à 220 km/h, de la ligne électrifiée entre El Bayadh et Djelfa (280 km) pour une exploitation à 220 km/h. Ces avis d'appels d'offres concernent également les mêmes études pour les lignes entre Chlef et Tenès sur 50 km pour une exploitation à 160 km/h, sur celle reliant Bouira à Sour El Ghouzlane sur 35 km pour une exploitation à 220 km/h, la ligne ferroviaire électrifiée entre Relizane et Mostaganem sur 55 km pour une exploitation à 160 km/h et enfin la nouvelle ligne ferroviaire électrifiée entre Ouled Mimoun et Sebdou sur 42 km pour une exploitation à 160 km/h. Les appels d'offres nationaux et internationaux restreints s'adressent aux bureaux d'études et aux groupements de bureaux d'études ayant l'expérience et l'aptitude requises dans les études ferroviaires et justifiant d'au moins d'une étude similaire en nature (étude APD et DCE d'une nouvelle ligne ferroviaire électrifiée) réalisée au cours des cinq dernières années, dûment justifiée par une attestation de bonne exécution délivrée par le maître d'ouvrage et authentifiée par les autorités consulaires algériennes dans le pays où les prestations objet de cette attestation ont été réalisées. Il est important de rappeler, dans ce contexte, que le secteur ferroviaire connaît aujourd'hui une véritable relance dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau programme de soutien à la croissance (2009-2014). Avec 18 milliards de dollars alloués au développement et à la modernisation des transports ferroviaires algériens pour le plan quinquennal 2004-2009, et avec le programme de relance économique de ce secteur stratégique pour le transport des voyageurs et des marchandises à l'horizon 2014 avec une enveloppe financière de 56 milliards de dollars, les pouvoirs publics se sont engagés dans une véritable politique de promotion du transport aussi bien quantitative que qualitative. Il faut noter aussi que, dans le cadre de la mise en œuvre du schéma national d'aménagement du territoire (Snat) à l'horizon 2025, la priorité a été donnée au transport ferroviaire en tant que vecteur de développement, de croissance et de modernité. Nassima Bensalem