La croissance prônée par le gouvernement obéit pratiquement à une initiative et à un dynamisme propre au pays à la découverte de son propre modèle de développement en contact " intime " et extensif avec les réalités à même de concevoir des projets et des investissements appropriés aux besoins de la nation et de l'économie du pays. C'est en principe une affaire d'initiative et de planification, tant l'émergence vers le futur passe par le développement adapté aux besoins de la vie quotidienne. Cela prendra le temps qu'il faudra, mais, finalement, on se rendra compte que seule la mise en commun de tous les efforts permet de résoudre intégralement tous les problèmes les plus complexes. Il faudra pour cela que tout le monde distingue entre le "soi" et l'intérêt suprême du pays. Au regard d'une mondialisation qui se perpétue au moyen d'un protectionnisme ravageur, la vision réaliste de l'Etat d'être un "intervenant polyvalent" dans tous les domaines est en train de se préciser avec beaucoup d'acuité par des changements sans risques pour asseoir progressivement toute l'architecture ouvrant de nouvelles perspectives, notamment que la crise mondiale actuelle conduit à reconsidérer tous les modèles habituels financiers afin de permettre à l'activité économique de bénéficier de conditions budgétaires plus favorables, d'une forte croissance soutenue, d'une inflation contenue et d'un niveau de consommation, par habitant en progression constante depuis quelques années. Dans ce contexte, le cadre macroéconomique a été renforcé, simultanément, par le remboursement anticipé de la dette extérieure. Les vertus de la reconstruction nationale ne sont plus à démontrer. Le gouvernement enregistre même une amélioration dans certains secteurs. Pour peu que, de leur côté, la société civile, les opérateurs économiques du secteur privé et l'ouverture vers plus d'IDE jouent le jeu d'une économie de marché rentable et pour faire plier le sous-développement. Ainsi, peut-on imaginer sans difficulté que l'avenir économique du pays constitue un facteur d'espoir, de bien-être et d'amélioration dans tous les sens. Faut-il l'espérer afin que le débat soit placé sur un terrain plus commode de patriotisme pour une bonne croissance économique, réalisée dans la sérénité, au bénéfice du progrès social de toutes les régions du pays.