Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé, le 10 septembre dernier, dans un communiqué de presse, que son financement de projets et de programmes en matière de rendement énergétique et d'énergies renouvelables dans les pays en développement a augmenté de 24 % au cours du dernier exercice et représente au total 3,3 milliards de dollars, soit son plus haut niveau historique. En effet, les engagements totaux en matière de rendement énergétique et d'énergies renouvelables pour l'exercice clos le 30 juin 2009 représentaient plus de 40 % des prêts destinés à l'énergie octroyés par le Groupe de la Banque mondiale. Le Groupe a également indiqué qu'il avait dépassé les engagements tenus lors de la conférence internationale sur les énergies renouvelables organisée en 2004 à Bonn, où il s'était engagé à augmenter son soutien dans ce domaine d'approximativement 1,9 milliard de dollars pour la période 2005-2009. Effectivement, Le financement des énergies renouvelables et du rendement énergétique au cours de cette période par la Banque mondiale a dépassé les 7 milliards de dollars, soit plus de 3,5 fois l'objectif initial. " Il y a cinq ans, nous pensions avoir dépassé nos propres capacités en nous engageant à augmenter le financement des projets en matière d'énergies renouvelables et de rendement énergétique de 20 % par an ", a indiqué Katerine Sierra, vice-présidente de la Banque mondiale pour le réseau du développement durable. Deux tiers des fonds utilisés dans le cadre de projets en matière d'énergie financés par la Société financière internationale, l'institution du Groupe de la Banque mondiale qui a pour rôle le développement du secteur privé, portaient sur les sous-secteurs de l'énergie renouvelable ou du rendement énergétique. Au cours des cinq dernières années, le Groupe de la Banque mondiale a approuvé 366 projets portant sur l'énergie renouvelable et le rendement énergétique dans 90 pays, dont 99 projets dans 48 pays au cours de l'année dernière. Dans la lignée de l'exercice précédent, le Groupe de la Banque mondiale augmente son financement destiné aux projets en matière d'énergies renouvelables et de rendement énergétique. En 2008, le Conseil des administrateurs a approuvé un Cadre stratégique pour le développement et le changement climatique. Dans ce Cadre, la Banque s'engage à augmenter les investissements en matière d'énergies renouvelables et de rendement énergétique de 30 % par an, entre les exercices 2008 et 2012, et dans les grands projets de centrales hydroélectriques respectueuses de l'environnement et de la société. Outre les 7 milliards de dollars supplémentaires destinés au financement de projets en matière de RE/ER au cours des exercices 2005-2009, le Groupe de la Banque mondiale a également réservé, à la demande des pays en développement, une enveloppe de 2,7 milliards de dollars destinée à des projets de centrales hydroélectriques de plus de 10 MW. Au cours de la période de cinq ans précédente, le financement de nouveaux projets avait été de 1,8 milliard de dollars pour les ER/RE et de 607 millions de dollars dans le domaine de l'hydroélectricité, ce qui souligne l'importance croissante donnée à l'énergie propre dans le cadre du développement durable et de la réduction de la pauvreté. Concernant les centrales hydroélectriques de puissance supérieure à 10 MW, la Banque mondiale considère que l'énergie hydroélectrique, quelle que soit la capacité de la centrale, est une énergie renouvelable. Pour une question de classification, les projets hydroélectriques dont la capacité de production au sein d'une seule centrale dépasse les 10 MW sont signalés séparément. Les projets de centrales hydroélectriques au fil de l'eau et de barrages hydroélectriques sont inclus ici si leur capacité dépasse les 10 MW. Nassim T.