Les fortes pluies, qui se sont abattues sur certaines régions du pays ces derniers jours, ont permis d'enregistrer de nouveaux apports évalués à plus de 144 millions de mètres cubes aux niveaux des 57 barrages en exploitation dans le pays, soit un taux de remplissage national de 42,18%, un taux qui est presque identique à celui enregistré en mars de l'année précédente, a indiqué le ministère de Ressources en eau, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction. C'est surtout la région Centre qui en a bénéficié. En effet, cette région a connu un apport de l'ordre de 85,4 millions de mètres cubes faisant ainsi porter le volume des 10 barrages existant dans la région à plus de 448 millions de mètres cubes soit un taux de remplissage de 53,27%. La région du Cheliff, qui avait jusque là un faible taux de remplissage, a reçu une part très importante de pluies estimée à 35,8 millions de mètres cubes, portant le taux de remplissage à 20,60% contre 14,19% à la même période de l'année écoulée. La région de l'Ouest de l'Algérie, avec ses 16 barrages, connue par son déficit hydrique, a vu ses réserves augmenter de 21,2 millions de mètres cubes, portant ainsi la réserve à 60%. Ainsi la situation des réserves en eau s'est bien améliorée, estime le ministère des Ressources en eau, tenant compte du taux de remplissage global des 57 barrages en cette période de l'année, en comparaison avec la même période de l'année précédente. En effet, cette nouvelle situation améliore donc la capacité afin d'assurer une distribution correcte aux citoyens en eau, une meilleure recharge des nappes souterraines et un bienfait pour l'agriculture. En outre, la tendance météorologique, précise le ministère des Ressources en eau, annonce une nette évolution des réserves d'eau dans nos barrages, avec plus de précipitations pour les jours à venir. Le risque de sécheresse qui planait sur l'Algérie, il y a quelques semaines, semble se dissiper pour laisser place à une année hydraulique caractérisée par une pluviométrie proche de la normale.