Par B. Chellali Les nouvelles formes de gouvernance qui ont vu le jour durant ces dix dernières années ont permis au pays de réaliser les objectifs tracés en matière de développement économique et social et considéré les perspectives à court et moyen terme. Les performances de cette période et les défis à affronter sont évalués dans la perspective d'une réduction des retards dans tous les secteurs. Un objectif qui surplombe tous les efforts accomplis en matière de développement, un premier pas essentiel vers l'objectif final qui est de comprendre les dimensions de ce développement afin de construire des stratégies et des programmes qui visent des "particularités" qui siéent à l'Algérie et de gagner des éléments endogènes qui créent des liens entre l'économie et l'ensemble de la société, et par conséquent la stimulation du progrès social et la création d'un réseau germant l'élaboration de liens solidaires et d'aspects qui font du développement équitable un fondement socio-économique. En réalité, selon cette approche, le "conduit" économique est largement associé à la hausse du niveau social, une action du reste identifiable et amplement soutenue par les pouvoirs publics. La nature et l'évolution du développement durable, ses objectifs politiques par rapport à l'émancipation sociale et l'évolution économique, mettent l'accent sur la reconnaissance des objectifs, la recherche des solutions et de vrais mécanismes de redistribution visant à mettre à profit toutes les possibilités d'exploiter les atouts, les compétences et l'expérience qui existent pour promouvoir la compétitivité. Cette gouvernance est déjà considérée comme une formule de succès assuré. Elle constitue aussi un outil qui pousse à élaborer des approches qui sont capables de traiter toutes les éventualités liées à la conjoncture économique actuelle et de mesurer la "capacité" des intervenants à atteindre et à maintenir un taux de croissance suffisant pour avoir un impact significatif sur le développement. Alors que le pays entre dans son second programme quinquennal, la viabilité à court terme du progrès économique et social est certaine. Il est clair que la politique macro-économique est également importante. Nécessaire à la croissance économique, elle est en train d'aiguillonner cette bonne performance en dépit de quelques faiblesses. La capacité à faire perdurer les résultats, en plus de l'indice de performance et de l'indice de politique économique, l'indice de viabilité économique dans cet esprit, est un "mix" d'éléments macro-économiques, et d'une large gamme d'autres indicateurs qui font aujourd'hui l'essence du développement durable.