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Barkat affirme que le vaccin contre la grippe A est soumis actuellement à des analyses à l'Institut Pasteur 29 nouveaux cas de grippe porcine confirmés
L'épidémie de la grippe porcine continue de gagner du terrain en Algérie et le virus " A /H1N1 " ne cesse de faire de nouvelles victimes. En effet, 29 nouveaux cas de grippe porcine dont six femmes enceintes, actuellement hospitalisées à la clinique Naima d'Alger, ont été confirmés positifs ce jeudi par le laboratoire de référence de l'Institut Pasteur d'Algérie. La propagation du virus H1N1 s'accélère au point où 9 agents de l'Institut Pasteur d'Algérie viennent d'être contaminés. Le nombre de cas de grippe porcine confirmés actuellement a atteint 418. Il est à noter que seize personnes sont mortes jusqu'à présent en Algérie, a annoncé mercredi dernier le secrétaire général du ministère de la Santé Abdeslam Chakou. Par ailleurs, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Saïd Barkat, a rassuré jeudi à Alger les citoyens que le vaccin contre la grippe A/H1N1 dont l'Algérie a reçu le premier lot ne présentait aucun risque. M. Barkat, qui répondait à une préoccupation formulée par un membre du Conseil de la Nation, a affirmé que "le vaccin ne présente aucun risque sur la santé des citoyens contrairement à ce que veulent faire croire certaines parties". "Il est tout à fait normal que chaque vaccin présente des effets secondaires, mais celui acquis par l'Algérie est certifié par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ne présente donc aucun danger sur la santé publique", a-t-il précisé. Rappelant l'arrivée en Algérie du premier lot du vaccin contre la grippe A/H1N1 de 450.000 doses qui fait partie d'un lot global de 20 millions de doses, M. Barkat a indiqué que l'Algérie "a fait pression sur le laboratoire britannique qui produit ce vaccin afin d'en acquérir rapidement", soulignant que l'Algérie "compte parmi les premier pays à avoir commandé ce vaccin". Le ministre a affirmé que ce dernier se trouvait actuellement à l'Institut Pasteur où il est soumis à des analyses avant d'entamer la vaccination selon "les priorités sanitaires", la prévention étant, selon lui, le meilleur moyen de lutte contre l'infection. Tout en affirmant que l'Algérie "maîtrise la situation" concernant la propagation du virus par rapport aux pays développés, le ministre a préconisé de suivre les mesures médico-sanitaires préventives notamment se laver fréquemment les mains. Il importe de signaler dans ce cadre, qu'une polémique a été déclenché au sujet de ce vaccin. En effet, bon nombre de médecins et spécialistes de différentes nationalités, ont affirmé que ce nouveau produit traitant la grippe "A" peut provoquer des effets secondaires dangereux pour la santé. La plupart d'entre eux disent que " le vaccin contient un adjuvant dangereux nommé Squaléne (MF-59). Ce produit peut provoquer de graves maladies auto-immunes comme la sclérose en plaques, l'arthrite rhumatoïde et le lupus". L'efficacité du vaccin est ainsi remise en cause au moment où ses fabricants insistent sur les tests cliniques positifs du produit. Il faut dire que cette polémique s'est amplifiée depuis la mort de cinq personnes (4 Suédois et 1 Suisse) après avoir été vaccinés contre la grippe porcine. Pour tout cela, les citoyens de bon nombre de pays boudent ce vaccin antigrippe "A" et optent pour l'antigrippal classique. S'agissant d'autre part, des efforts fournis par l'Etat pour faire face à cette épidémie, le ministre a affirmé que le groupe pharmaceutique Saidal produit actuellement l'antiviral contre la grippe saisonnière sous le nom de "Saiflu", l'ensemble des personnes atteintes du virus H1N1 été traitées". Avec lequel ce produit qui a été distribué à travers les wilayas du pays, l'Algérie est en mesure de traiter 7,5 million de patients, a souligné M. Barkat, ajoutant que 156 hôpitaux étaient mobilisés pour y accueillir les personnes atteintes. Outre les 200 millions de masques disponibles, 300 millions de ce produit devraient être réceptionnés ultérieurement, a indiqué le ministre soulignant que l'Etat "ne ménage aucun effort pour veiller à la santé des citoyens". Enfin, en attendant les résultats définitifs de l'analyse effectuée par l'Institut Pasteur sur ce vaccin, les citoyens doivent respecter minutieusement les règles d'hygiène. Samira H.