Le ministre de l'Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, a procédé, hier, à l'ouverture des travaux de trois journées d'études, organisées par l'Algerian Petroleum Institute, à l'occasion de la finalisation des rapports " Projets complétés " relatifs au projet intégré de la Raffinerie d'Adrar, le projet Karhrama et le projet de la centrale électrique de Skikda (SKS). Selon le ministre, ces journées constituent le point de départ d'un vaste et important projet de l'appropriation de la connaissance de générations de professionnels et d'experts du secteur. " L'objectif recherché à travers ce travail est la capitalisation des expériences, bonnes ou mauvaises, et du savoir-faire acquis et accumulé durant les différentes phases d'un projet (études, réalisation et mise en exploitation) et ce, dans le but de transférer aux cadres l'ensemble de ces informations en vue de réduire les délais de réalisation, les coûts et pour une meilleure prise en charge des projets par les entreprises, ce qui permettra de faire face aux défis de plus en plus complexes dans notre secteur ", a-t-il expliqué. M. Khelil a souligné, dans ce contexte, qu'il s'agit de la mémorisation et du partage des connaissances résultant des expériences acquises dans les études, la réalisation et la conduite des projets du secteur. Il dira, à ce propos, que la reconstitution de la mémoire des affaires ainsi que la capitalisation qui en résultera, concerne, non seulement, les projets d'installations industrielles, mais également toutes les études faites dans différents domaines telles que les études de marché, études de faisabilité, études juridiques et les cas de contentieux, par exemple. Elles doivent être une source d'enseignements et d'enrichissement pour les managers de projets ainsi que pour les formateurs en tant qu'études de cas. Ainsi, le lancement de ce chantier, qui va ainsi enrichir et diversifier les pratiques industrielles du secteur, s'inscrit dans la poursuite de la mise en œuvre des principes définis dans les textes de loi visant le développement et à la modernisation de l'industrie nationale des hydrocarbures, de l'énergie et des mines. C'est pourquoi, poursuit-il, le secteur accorde une importance particulière au renforcement de la formation à travers les établissements existants, les nouvelles institutions créées ou en voie de l'être, comme l'Institut algérien des mines de Tamanrasset (IAM), celui des énergies renouvelables (IAER) qui sera situé à Bellil, l'Institut de génie nucléaire, ou encore via le partenariat avec des institutions de formation de renommée internationale. En outre, une attention particulière est accordée à la formation et au perfectionnement dans des métiers porteurs et pour lesquels nous avons encore un manque en quantité et en qualité ; ce sont les formations de spécialisation dans le procurement, le commercial, le project management, l'application de nouvelles technologies dans l'exploration et la production notamment celles adaptées au nord du pays. Pour compléter cette approche, le secteur a donné une priorité à la promotion de l'engineering inscrite dans le plan d'action du gouvernement, avec le développement de la production d'équipements et matériels entrant dans la réalisation de projets, à côté du perfectionnement en management de projets industriels. Ces acquisitions de connaissances - avec la recherche / développement axées sur nos objectifs stratégiques que sont la valorisation de ressources énergétiques et minières, avec une augmentation de production pour satisfaire des besoins en croissance forte de l'économie nationale, tant en produits qu'en revenus - nous renvoient à l'impératif de développer notre potentiel en énergies renouvelables, dont l'électronucléaire, mais aussi de réaliser le potentiel en efficacité énergétique, source de revenus, d'emplois et de préservation de l'environnement. Samira H.