Alors que son entretien avec Mme Sanderson était une occasion pour passer en revue l'état de la coopération bilatérale, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, a souligné que l'entretien, hier à Alger, avec la sous-secrétaire adjointe américaine chargée des Affaires du Proche-Orient au département d'Etat, Mme Janet Sanderson, a été une véritable occasion pour réaffirmer le "refus de l'Algérie" de voir les méthodes, utilisées par certains pays pour assurer leur sécurité, correspondre à une politique de "deux poids deux mesures", à propos de la liste américaine des pays, dont les ressortissants sont soumis à des mesures de contrôle spécifiques et où l'Algérie y figure . D'ailleurs, et dans une déclaration à la presse à l'issue de cette audience, Mme Sanderson a indiqué avoir eu de "bonnes discussions " avec M. Medelci, notamment sur les relations bilatérales ainsi que sur des sujets "d'intérêt commun" comme la lutte contre le terrorisme. Au sujet de la liste américaine de pays, dont les ressortissants algériens et autres sont soumis à des mesures de contrôle spécifiques, la diplomate américaine a affirmé qu'elle était "consciente" du point de vue du gouvernement algérien et qu'elle va le rapporter à ses responsables à Washington. Tout en ajoutant que "ces nouvelles mesures rentrent dans le cadre d'un processus qui peut changer". Pour sa part, M. Medelci a fait savoir que sa visite à Washington, en décembre dernier, a été "fructueuse". "Nous avons enregistré que la coopération bilatérale progresse dans le bon sens que ce soit au plan économique ou sur des questions d'intérêt commun, notamment en ce qui concerne la lutte contre le terrorisme", a relevé le ministre. A la question de savoir si l'Algérie aurait reçu des garanties pour être supprimée de cette liste, le ministre a répondu que la "véritable garantie c'est la qualité des relations entre l'Algérie et les Etats-Unis". Dans ce sillage, le ministre des Affaires étrangères a souligné que "cette garantie est fondée sur la confiance et c'est fort de cette confiance que je suis persuadé que nous finirons par trouver des solutions plus conformes qui soient acceptables sur le plan de la communauté internationale pour lutter ensemble et de manière plus efficace, contre le fléau du terrorisme qui nous concerne tous". Zineb B.