Près de 500 participants sont attendus à une rencontre nationale sur "le rôle de la société civile dans la lutte contre les fléaux sociaux" qu'abritera la Maison de la culture de Tizi Ouzou les 18 et 19 février, à l'initiative de l'Association algérienne de lutte contre les fléaux sociaux (AALFS), a-t-on appris du coordinateur du bureau local de cette association. M. Debiane Hocine, président du comité d'organisation, a situé cette manifestation dans le cadre d'un cycle de rencontres similaires programmées par le bureau national de l'AALFS, précisant que celle-ci regroupera des spécialistes, d'horizons divers, dans la lutte contre les fléaux sociaux, telles la toxicomanie, la violence, la prostitution, l'émigration clandestine et autres tares gangrenant le corps de la société. Sont également attendus à cette rencontre nationale des représentants d'organismes d'Etat impliqués, chacun en ce qui le concerne, dans le combat contre ce phénomène, à savoir l'Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie, la DGSN, les douanes, les directions de l'éducation, de la jeunesse, de la formation professionnelle, de l'action sociale, et autres. "L'objectif assigné à ces rencontres est de susciter un débat pluriel autour de cette préoccupation d'ordre national (lutte contre les fléaux sociaux), en vue de faire l'état des lieux et de sortir avec des recommandations qui seront mises à la disposition du Comité national scientifique de l'amicale, qui aura à esquisser une feuille de route qu'il soumettra à la Présidence de la République", a précisé le président du comité d'organisation de cette manifestation. Evoquant la lutte contre les fléaux sociaux, M. Debiane a estimé que cette tâche "ne peut pas être limitée, pour juguler ces fléaux, au seul aspect cœrcitif, mais se doit aussi, et surtout, être un travail de proximité et de prévention". En ce sens, il est préconisé, selon lui, "d'aller vers les jeunes et les informer sur les risques encourus par la consommation et la commercialisation de la drogue, en renforçant l'aspect préventif". Dans ce contexte, l'interlocuteur considère qu'il "faut diversifier les moyens de lutte contre les fléaux sociaux, pour extirper le mal à la racine, en offrant du travail et des loisirs sains à la jeunesse, pour la soustraire aux vices de l'oisiveté".