La cinquième édition de la Semaine de l'Energie en Algérie, évènement qui a désormais pris toute sa place dans l'agenda des rencontres scientifiques et techniques et des rendez vous d'affaires de l'industrie internationale des hydrocarbures, des mines et de l'Energie en général, se tiendra du 14 au 18 novembre prochain à Oran. Il faut dire que cette édition sera placée sous le thème générique de " L'Energie dans un monde en récession : Défis et Opportunités " Les organisateurs estiment qu'on ne saurait rester indifférents aux impacts sur l'industrie nationale de la crise financière et de la récession économique mondiale qu'elle a engendrée. Au moment où se dessinent les espoirs d'en sortir, les acteurs institutionnels et économiques auront dans ce contexte des réflexions et des ambitions à partager pour dépasser les effets de la conjoncture et prendre en compte les données structurelles pour ouvrir de nouveaux horizons à l'énergie dans ce siècle naissant. Aussi, les échanges qui ont été amorcés lors des précédentes éditions et notamment au cours de la quatrième Semaine sur les opportunités, les modalités et les rythmes d'investissement ou encore sur les énergies nouvelles et renouvelables et notamment sur l'énergie nucléaire civile connaitront sans doute des développements particuliers à la faveur des évolutions enregistrées à l'échelle internationale et des avancées que nous avons pour notre part réalisées en Algérie. La Conférence Stratégique, les Journées Scientifiques et Techniques et l'Exposition Aloge …. seront à cet égard, et comme de tradition, les creusets spécifiques où viendront se cristalliser les idées porteuses de progrès et de projets de développement pour les hydrocarbures, l'électricité, l'électronucléaire, les mines, les services et les industries. Il est utile de noter dans ce sens que le paysage énergétique national a connu une évolution notable, ces deux dernières décennies. La consommation nationale d'énergie est passée de 6 millions de tonnes équivalent pétrole (M.TEP) en 1970 à environ 37,0 M.TEP. En termes unitaires, elle est passée de 0,3 TEP/habitant en 1970 à quelque 1,1 TEP/habitant en 2007, soit près d'un quadruplement en moins de 40 ans. La forte croissance observée des besoins en énergie, satisfaits essentiellement par les hydrocarbures, constitue une préoccupation majeure qui a conduit à l'adaptation de la politique énergétique nationale, par la mise en place de cadres et d'institutions destinés à répondre à de tels défis, dans le but d'assurer de façon durable, l'adéquation entre la demande et l'offre nationales. Des outils et des programmes ont été mis en œuvre, comme l'agence APRUE pour la maîtrise de l'énergie ou la société New Energy Algeria (NEAL) pour le développement des énergies renouvelables. L'objectif pour les prochaines décennies est de porter la part des énergies renouvelables à environ 10% de la production nationale d'électricité.