La dimension prise par le développement local qui par le passé évoquait a priori la stagnation et la faiblesse des moyens d'intervention, se trouve durant ces dernières années être un approfondissement continu de la politique engagée dans un cadre marquant à partir de l'application des PC et des PSD, une réponse plus large et plus intégrée aux besoins essentiels du bien-être. Ces programmes élaborés comme outil de proximité indispensable de par leurs actions visant directement la fixation des populations, la réduction des inégalités territoriales locales, l'amélioration du cadre et des conditions de vie des citoyens, ont permis de faire face à des situations concrètes en matière de développement local et de répondre aux doléances et aux besoins urgents exprimés par les populations. L'Etat, totalement engagé dans cette politique de décentralisation et de renforcement de ses capacités sur l'ensemble des régions, préconise un développement local participatif qui comprend la participation des citoyens à la prise de décision au niveau local. Un volet crucial pour le développement des compétences de tous les acteurs locaux en vue de partager ensemble la " culture " et la pratique de l'économie sociale durable et pour qu'elle soit davantage connue et reconnue comme une approche crédible et pérenne de développement économique local. Les souplesses et l'efficacité offertes en matière de gestion de ces programmes ont permis d'instaurer de nouveaux rapports sociaux qui servent désormais de cadre global et de stimulant au développement économique et social sur l'ensemble du territoire national, et ce dans la perspective renouvelée d'édification d'une société plus orientée vers le progrès et la prospérité. L'objectif ultime de ce développement décentralisé dans la réalisation d'actions tendant à la levée des contraintes objectives économiques et sociales, rencontrées par les collectivités territoriales, dans la concrétisation et l'approfondissement de la politique sociale, va dans le cadre de l'exécution du second programme quinquennal 2010/14 qui porte principalement des intitulés de progrès économiques, créer d'autres conditions d'une dynamique plus " permise " en matière de développement local et une importance accrue donnée à la modification de l'ensemble des conditions sociales, d'une part par la mise en œuvre d'une politique plus rigoureuse d'aménagement du cadre de vie, l'élargissement du réseau des équipements collectifs et sociaux, l'élargissement de la politique du renouveau rural, doublée aussi d'une approche plus intégrée des impératifs d'amélioration du bien-être des populations, gage d'une réussite du développement pour tous et source de nouveaux progrès et revenus. Pendant ce temps, à la faveur de ce développement mobilisant d'immenses moyens financiers et matériels au niveau des collectivités territoriales, permettant une explosion telle que la dynamique, les missions à accomplir et à la pérennité des activités deviennent hypothétiques. Pour cause, entre autres, le manque de ressources humaines capables et disponibles pour animer, à hauteur des enjeux et des missions, le développement local en question. Le renforcement des capacités locales en la matière pour qu'elles soient à la hauteur des enjeux et des défis du développement économique, de la décentralisation et des rapports sociaux, est nécessaire jusqu'à la détermination des modalités et des procédures d'intervention, à la création de richesses et d'emplois, en passant par le rôle d'ajustement des inégalités dont sont tributaires les élus locaux, la société civile et les autres acteurs de mécanisme de transfert socioéconomique en direction des populations.