Le 14e Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays du groupe des 15 (G15) aura lieu aujourd'hui à Téhéran (Iran). La troïka de cette année est composée de l'Algérie, Sri Lanka et l'Iran. Il est à rappeler que Le dernier sommet du G15, qui avait eu lieu en 2006 à Cuba, était présidé par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui est aussi présent cette année à Téhéran. Samedi, les ministres des Affaires étrangères des pays du G15 avaient entamé dans la capitale persique leur 32e séance de travail (une réunion préparatoire au sommet du G15) avec au menu plusieurs sujets tels que la coopération sud-sud, la lutte contre la crise économique mondiale et les questions relatives à l'énergie et à l'environnement. Le G15 se revitalise, tant que la voix du dialogue de coopération, la concertation sur les questions globales, notamment celle de la refonte du système monétaire et financier international ainsi que le renforcement de la coopération politique et économique sud-sud figureront également à l'ordre du jour de ce sommet. Ce sommet fera le point sur les appréciations des différentes parties et les démarches à envisager pour contourner la crise financière actuelle. Le G15, prend le soin de paraître comme le porte-parole des pays en développement face aux imposantes organisations économiques telles que l'Organisation mondiale du commerce (OMC) et le Groupe des huit (G8), vise également à booster la coopération politique et économique entre les pays adhérents. Les aspirations et défis du G 15, qui a été créé lors du 9e sommet des pays non-alignés organisé à Belgrade, en ex-Yougoslavie, en septembre 1989, sont la promotion de la coopération sud-sud et la revitalisation du dialogue nord-sud. Le G 15 qui était composé, initialement, de 15 pays a augmenté vu que d'autres pays du mouvement des non- alignés ont rejoint le club pour en atteindre le nombre 18, en l'occurrence : Algérie, Argentine, Brésil, Chili, Egypte, Inde, Indonésie, Iran, Jamaïque, Kenya, Malaisie, Mexique, Nigeria, Pérou, Sénégal, Sri Lanka, Venezuela et Zimbabwe. Il est aussi fort à signaler que la présence du président brésilien, Lula da Silva, et le président turc Ordogan, servent d'intermédiaires entre l'Iran et l'Occident pour régler le problème nucléaire iranien à l'amiable. Le président de la Syrie et l'émir du Qatar, qui n'appartiennent pas au G15, sont aussi invités à cette rencontre. La présidence sortante iranienne sera confiée cette année au Sri Lanka.