Le président du Conseil de la Nation, M. Abdelkader Bensalah, a souligné, jeudi à Alger, lors de son intervention à l'issue de la cérémonie de clôture de la session du printemps du Conseil de la Nation, qui s'est déroulée en présence du président de l'Assemblée populaire nationale (APN), M. Abdelaziz Ziari, du Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, et des membres du gouvernement, que l'ensemble des textes qui ont été adoptés par le Parlement lors de cette session, est venu en accompagnement des efforts de l'Etat pour le développement du pays et la consolidation de l'arsenal juridique. Par ailleurs, M. Bensalah a évoqué l'ensemble des textes en question et leurs objectifs à l'instar du code maritime, des lois sur l'expert-comptable, de la concurrence et celui ayant trait aux modalités de l'exploitation des terres agricoles, propriétés de l'Etat. Sur ce dernier point, le président du Conseil a indiqué que cette loi vise à protéger ces terres agricoles de tout détournement. En outre, il a tenu à expliquer le retard concernant l'adoption des lois et leur nombre réduit par l'évolution qu'a connue le pays durant cette période et par le fait que le Parlement à eu à travailler avec deux gouvernements successifs. Sur un autre plan, le responsable a salué l'adoption de la motion spécifique à la loi organique des fonctionnaires et cadres du Parlement qui représente, a-t-il précisé, un acquis pour l'ensemble des travailleurs de cette institution, exprimant également sa satisfaction quant à l'adoption par le gouvernement du programme quinquennal. Pour sa part, M. Abdelaziz Ziari, a mis en évidence l'importance de la mission de contrôle parlementaire dans le suivi de l'exécution des dispositions adoptées dans le cadre du plan d'action du gouvernement pour la mise en œuvre du programme du président de la République. Intervenant à la clôture de la session de printemps de l'APN, M. Ziari a indiqué que l'importance particulière qu'accorde l'APN à la notion de contrôle parlementaire, traduit son souci de veiller à la mise en œuvre des dispositions adoptées pour une stricte application des lois et de ce qu'elles comportent comme objectifs sur lesquels l'Etat mise énormément dans la poursuite du processus de développement global du pays. Mettant en évidence le rôle de contrôle que doit exercer le Parlement en tant que pouvoir législatif, M. Ziari a fait remarquer que cette action contribue pleinement à consolider le plan de l'Etat visant à instaurer la bonne gouvernance dont les repères ont été clairement définis durant la dernière décennie. A ce propos, il a cité le remboursement par anticipation de la dette extérieure et sa réduction à ses plus bas niveaux, estimant que cette option encourageante "relève de la bonne gestion et de la sagesse du chef de l'Etat qui a épargné à notre pays des charges supplémentaires et des conséquences financières ayant freiné sa croissance économique pendant une longue période". D'autre part, il a tenu à rappeler l'activité ayant marqué la session parlementaire qui venait de s'achever, M. Ziari a mis particulièrement l'accent sur les projets de loi qui ont été adoptés, ainsi que la poursuite de la mission de contrôle "qui s'est manifestée à plusieurs niveaux", a-t-il fait savoir. En ce sens, il a fait remarquer que les différentes rencontres, qui ont regroupé les membres du gouvernement et les commissions permanentes de l'Assemblée, ont permis d'échanger les points de vue sur les politiques sectorielles et sur les préoccupations des députés, lesquelles traduisent, dans leur ensemble, celles des citoyens qui les ont élus. Ainsi, cette session a vu l'adoption de plusieurs textes de loi qui "s'inscrivent dans les priorités de l'activité gouvernementale, car relevant de secteurs en relation directe avec le processus de développement national", a-t-il précisé. Sur ce, il a cité la loi sur le plan national de l'aménagement du territoire pour une période de 20 ans, ainsi que la loi définissant les conditions d'exploitation des terres agricoles et celle sur la concurrence. Par ailleurs, le président de l'APN a vivement condamné les surenchères politiciennes visant à ancrer, notamment, l'esprit de tribalisme, de régionalisme et de division entre les enfants du pays. De ce fait, il a assuré "Nous sommes convaincus que ces voix ne trouveront aucun écho auprès du peuple algérien révolutionnaire, un et indivisible".