Les OPA se multiplient dans le secteur automobile. après le rachat de Volvo par le Chinois Geely, c'est Volkswagen qui aurait l'oeil sur Alfa Romeo si le Groupe Fiat, désirait vendre la marque milanaise. "Alfa est une marque reconnue mondialement avec des gènes dans le sport et une grande tradition", explique un dirigeant du groupe allemand dans la publication allemande Automobilwoche. "Si un tel trésor pouvait être remporté, nous ne devrions pas hésiter trop longtemps…" Selon Reuters, Volkswagen a constitué une réserve de trésorerie de 17,5 milliards d'euros pour effectuer de nouvelles acquisitions et devenir le premier constructeur automobile mondial devant Toyota. Mais Fiat a rapidement réagi. Un porte-parole a rappelé qu'il n'y avait aucun projet de vente d'Alfa Romeo. "Alfa est une marque reconnue mondialement avec des gènes dans le sport et une grande tradition", déclare un haut dirigeant de VW cité par la publication spécialisée. "Si un tel trésor pouvait être remporté, nous ne devrions pas hésiter (...) trop longtemps". Le nom d'Alfa Romeo est régulièrement évoqué en relation avec celui du constructeur automobile allemand, qui a constitué des réserves de trésorerie de l'ordre de 17,5 milliards d'euros afin de financer son projet de dépasser en taille le japonais Toyota Motor (7203.T: Cotation) d'ici 2018. "Comme l'a déjà dit (l'administrateur délégué Sergio) Marchionne, il n'y a pas de projet de vente de la marque Alfa Romeo", a réagi un porte-parole de Fiat. Rappelons que la plus importante acquisition d'un constructeur européen par un chinois a été définitivement scellée au début du mois en cours. Le constructeur automobile suédois Volvo Automobile est passé sous la coupe de son homologue chinois Geely, suite à l'accord signé entre ce dernier et Ford en mars dernier. L'occasion pour le nouveau propriétaire de la marque suédoise de préciser ses intentions. Li Shufu, patron de Geely Group, a assuré que le siège, le centre de recherche et les usines européennes de Volvo seront conservés, tout comme les valeurs fondamentales (qualité, sûreté, respect de l'environnement) qui ont fait la marque. " Geely reste Geely et Volvo reste Volvo, a assuré le patron. Les deux sociétés entretiennent une relation fraternelle, pas une relation de parent à enfant ". Un discours qui semble satisfaire les salariés de la marque suédoise, selon son porte-parole en France. " On ne sait pas encore ce que cette stratégie va changer en Europe, mais nous apprécions la volonté du groupe de conserver ses activités européennes tout en misant sur une expansion considérable sur les marchés d'Asie ", a-t-il commenté. Le patron a, en effet, annoncé l'ouverture d'un site Volvo en Chine, d'une capacité de 300 000 unités dans les années à venir.