Les transactions commerciales non facturées durant les dix premiers jours du mois de Ramadhan (11-20 août), s'élèvent à un montant de 1,5 milliard de dinars, suivi de la fermeture 1054 locaux commerciaux. Ces chiffres enregistrés ont été l'œuvre, notamment, des équipes de contrôle et de la répression des fraudes à travers le territoire national, a appris mercredi l'APS auprès du ministère du Commerce. A ce sujet, le directeur général par intérim chargé du contrôle et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Abdelhamid Boukahnoun, souligne que les directions du commerce ont mobilisé près de 1 800 équipes spécialisées. Ces transactions illégales ont été découvertes "après le contrôle de transactions entre des importateurs et des commerçants de gros et entre ces derniers et des commerçants de détail" a-t-il ajouté. Pour ce qui est du début du mois sacré, le montant des transactions commerciales non facturées, enregistré entre le 1er et le 10 août, était de 6,1 millions de dinars, a souligné le responsable. Ainsi, les statistiques de ces pratiques commerciales illicites enregistrent une augmentation de 2,4 %, a-t-il précisé. Le même responsable a indiqué que le nombre d'interventions des agents du contrôle s'est élevé à 44 637 durant les dix premiers jours du mois de Ramadhan, contre19 394 interventions entre le 1er et le 10 août dernier faisant état d'une hausse de 130%. Ces interventions ont permis d'enregistrer 10 099 infractions liées essentiellement au non-respect des règles d'hygiène, au non affichage des prix, à la commercialisation de produits impropres à la consommation et à la non facturation. Entre le 1er et le 20 août en cours, 14 237 infractions ont été recensées, 13 730 procès-verbaux ont été dressés. Outre la pratique d'activités commerciales sans détention du registre du commerce, les mêmes services ont enregistré plusieurs cas de changement conjoncturel d'activité durant le mois de Ramadhan, a indiqué M. Boukehnoune, précisant que "le commerçant peut changer son activité à condition de respecter les procédures auprès des services du Centre national du registre du commerce (CNRC ). Dans ce cas, le commerçant est tenu de se présenter au centre pour procéder au changement de son registre du commerce en demandant l'insertion du code de l'activité (commerciale) qu'il désire exercer ainsi que celui de son activité habituelle. Les deux activités doivent être conformes". Par ailleurs, le directeur du contrôle économique relevant du ministère du commerce a indiqué que les directions seront dotées de 7000 nouveaux cadres universitaires spécialisés dans les filières scientifiques et techniques, dans le cadre plan quinquennal 2010-2014, ce qui assurera un rendement positif et professionnel. Reste que le mois sacré constitue une opportunité pour les fraudeurs de s'enrichir rapidement et rendre ainsi leur activité plus fleurissante.