Le ministre de l'Energie et des Mines, M.Youcef Yousfi, s'est rendu hier à Montréal (Canada) où il prendra part aux travaux de la 21ème édition du Congrès mondial de l'énergie qui se tiendra du 12 au 16 septembre 2010. Le ministre, qui sera accompagné des cadres de son département ministériel, de Sonatrach, de Sonelgaz, de l'ARH (Autorité de régulation des hydrocarbures) d'Al-Naft, de la CREG (Commission de régulation de l'électricité et du gaz), et du Comité algérien de l'énergie (CAE), prendra part à une table ronde qui sera animée par plusieurs ministres de l'énergie. Au cours de cette table ronde, les ministres auront à évoquer les enjeux auxquels le secteur de l'énergie est susceptible de faire face dans les années à venir, ajoute-t-on. M. Yousfi qui s'entretiendra avec des membres du gouvernement canadien aura également des rencontres avec des ministres de l'énergie de certains pays et des responsables de compagnies pétrolières et minières. À Montréal, pas moins de 300 conférenciers de haut calibre, 70 ministres de l'énergie et près de 4 000 participants sont attendus au Palais des Congrès du 12 au 16 septembre. Les participants qui ne se seraient pas encore inscrits sont encouragés à le faire le plus rapidement possible. Le thème du CME Montréal 2010, Agir maintenant sur les enjeux planétaires - Pour un monde d'énergie en mouvement, propose un cadre permettant d'aborder les quatre principaux défis du secteur de l'énergie, chacun faisant l'objet d'une des quatre journées du Congrès : l'accessibilité, la disponibilité, l'acceptabilité et la responsabilité. Des délégations de nombreux gouvernements et des grandes organisations internationales, des représentants de l'ensemble de l'industrie énergétique internationale, ainsi que d'éminents chercheurs et universitaires participeront aux travaux du 21e Congrès mondial de l'énergie. "Je suis ravi de constater que le Congrès de Montréal suscite autant d'intérêt de la part des acteurs clés de l'industrie. J'ai la conviction profonde que le fait de rassembler à Montréal les autorités les plus influentes en matière d'énergie contribuera à l'émergence de solutions concrètes pour répondre aux préoccupations de plus en plus pressantes des populations et de leurs gouvernants quant à la demande future en énergie et à la capacité de répondre à cette demande dans le respect du développement durable et des nouvelles normes environnementales mondiales", affirme Stéphane Bertrand, directeur exécutif du CME Montréal 2010. Le Congrès de Montréal arrive à un moment particulièrement favorable à une nouvelle réflexion en matière d'énergie. Deux mois après les réunions du G8 et du G20 où l'énergie a été l'un des points importants de discussion et tout juste deux mois avant la Conférence sur les changements climatiques de l'ONU (COP16) à Cancun au Mexique, le Congrès de Montréal devient de facto le grand rendez-vous de tous les leaders du secteur énergétique. Aussi, bénéficiant de ce positionnement stratégique dans le calendrier énergétique mondial, pas moins de 11 organisations internationales ont choisi de tenir des événements en complément au Congrès. Le 21e Congrès mondial de l'énergie est organisé par le Conseil mondial de l'énergie (CME) dont le siège est à Londres. Il s'agit d'une organisation non gouvernementale fondée en 1923 et accréditée par l'Organisation des Nations unies (ONU). Elle regroupe tous les acteurs du secteur de l'énergie et compte des comités-membres dans près d'une centaine de pays. Sa mission consiste à rendre accessible, au plus grand nombre de personnes, l'énergie sous toutes ses formes dans le cadre d'un développement économique durable. Organisé tous les trois ans par le Conseil mondial de l'énergie, ce congrès constitue un des principaux forums internationaux multi énergie avec exposition dans ce domaine. Au cours des cinq jours du congrès, les participants appréhenderont le thème retenu pour cette édition "agir maintenant sur les enjeux planétaires : pour un monde d'énergie en mouvement", en quatre grands axes qui constituent les enjeux planétaires actuels en matière d'énergie. Quelque 200 conférenciers en provenance de 52 pays, débattront à ce propos des moyens à répondre à la demande mondiale en énergie, des solutions énergétiques pour la protection de l'environnement ainsi que des politiques énergétiques et du financement des projets. Le programme de la conférence prévoit également quatre tables rondes auxquelles participeront des ministres de l'énergie et des présidents d'entreprises, cinq forums régionaux, un forum ministériel en plus des présentations spéciales et des séances techniques.