Assurées et organisées par VIP Groupe formation depuis quatre ans, et sous le haut patronage de monsieur le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, les 4es assises de l'Intelligence économique et de la veille stratégique se tiendront les 21 et 22 novembre prochain à l'hôtel Sofitel. Pour le compte de cette 4e édition, les organisateurs ont retenu des thèmes d'actualités qui seront axés sur l'information en tant que ressource stratégique, ainsi que la maîtrise et la valorisation de cette matière, qui constituent de futurs enjeux stratégiques pour les entreprises, l'administration et les institutions algériennes. Les perspectives macroéconomiques et organisationnelles, prévues lors de la journée d'ouverture, dont le docteur Mohamed Bacha, directeur général de l'intelligence économique du (MIPI) donnera une communication sur l'information économique et technologique comme atout au service du développement de l'entreprise et sa relation avec le rôle de l'Etat. La question des enjeux que représente l'intelligence économique en Algérie sera l'œuvre d'une intervention du professeur Faouzi Bensebaa, de l'Université de Paris 12 et Reims, tandis que M. Gianluca Misuraca (EPLF lausanne) et Anys Boukli, Directeur de Sword Suisse, diagnostiqueront l'approche stratégique de développement de la société de l'information dans le bassin euro-méditerranéen. Cette première session sera encore l'occasion de traiter le rôle de l'administration dans la société de l'information et dans la nouvelle économie, et qui sera l'objet d'intervention du directeur général du (CTI - Genève), Jean Marie Leclerc. Elle sera suivie d'un exposé du docteur Pierre Rossel (EPLF Lausanne) sur les tendances et défis de la gouvernance et les nouvelles technologies dans la société de l'information. Pour la deuxième session, il sera question de débattre l'innovation comme un axe incontournable de l'Intelligence économique, dont la modération est confiée au président du groupe technologies avancées de l'Association d'HEC, C. Coutencean et comme modèle le système d'innovation et la politique technologique japonaise. Le second axe est celui de l'intelligence, non pas une intelligence individuelle dont seraient dotés des individus hors normes des dirigeants visionnaires, des managers innovateurs, des responsables de produits particulièrement doués. Plutôt une intelligence collective (IC), qui émergerait de l'interaction des différentes parties prenantes composant les organisations, que ces parties prenantes soient internes (salariés, managers, etc.) ou externes (fournisseurs, clients, etc.). Cette IC serait d'autant plus significative et différenciatrice que l'économie est de plus en plus ouverte et que les firmes travaillent avec des parties prenantes éparpillées à travers le monde. Cette IC, pouvant être construite au moyen d'un management des connaissances (knowledge management ou KM) adroit, requiert plus que jamais la maîtrise appropriée de technologies de l'information et de la communication (TIC) de plus en plus complexes. Dans cette perspective, l'utilisation combinée de l'IC et des TIC augmenterait, de façon importante, la performance des interactions humaines. L'adoption de cette combinaison ne va pas de soi. D'aucuns pensent encore que l'IC peut être développée de façon peu structurée et/ou sans s'appuyer nécessairement sur des équipements soft plus précis et sophistiqués. Outre la résistance traditionnelle au changement, s'ajoutent des raisons culturelles, liées particulièrement à des contextes géographiques, favorisant le goût pour le contact humain et la primauté accordée à la communication verbale dominante. Cet ensemble de réticences, illustratives de croyances devenues obsolètes, risque d'être préjudiciable aux entreprises qui ne sauront pas s'appuyer sur les récentes évolutions observées dans les TIC pour construire leur IC. En revanche, celles qui pourront les utiliser avec beaucoup d'acuité, sauront mieux construire leur avantage concurrentiel et in fine, sauront améliorer leur performance. Les sessions de l'axe de cette deuxième journée seront l'objet de communications de plusieurs personnalités, tels que le Dr Siham Haroussi, M. Denis Ettghoffer, Président fondateur d'Eurotechnopolis Institut, de Mme Shafika Houcine, directrice de Kerandji Consulting, de M. Pascal Frion, et de M. Jérôme Bondu. Les 20 experts invités sauront apporter leur éclairage aux débats attendus en insistant sur les connaissances obtenues dans le domaine de l'Intelligence économique, sur sa mise en œuvre dans les entreprises et les organisations et les retours d'expérience.