Les grandes lignes de la politique industrielle du gouvernement et les modifications apportées au code de l'investissement font de l'Agence nationale de développement des investissements (Andi) le principal interlocuteur des investisseurs. Partant de ce principe le ministre des Participations et de la Promotion des investissements M. Abdelhamid Temmar, a appelé jeudi à Blida, les cadres de l'Andi à "être plus offensifs et à devenir les messagers de l'investissement". Cette incitation du ministre a été faite lors de l'ouverture d'une session de formation au profit des cadres de l'Andi dans le cadre d'un cycle de formation consacré à l'explication de la nouvelle législation portant essentiellement sur les investissements et la stratégie adoptée par le ministère des Participations pour faciliter l'accès à l'investissement. Saisissant cette occasion, M. Temmar n'a pas manqué de souligner la mission dévolue à l'Andi qui veille sur la simplification des procédures d'investissement et l'accompagnement de l'investisseur dans la concrétisation de son projet. En effet, l'Andi qui était auparavant une antenne s'occupant du volet administratif, a vu ses prérogatives changer. Elle chaperonne à présent, l'investisseur dans les délais prévus par la loi, elle est ainsi chargée de la promotion de l'investissement dans tous ses aspects réglementaires. Toutefois, évoquant les lois économiques, le premier responsable de ce secteur a affirmé qu'elles "étaient excellentes, pour peu qu'on les applique correctement " et d'ajouter : "l'investissement ne relève plus des prérogatives de l'Etat dont le rôle est d'intervenir dans deux domaines précis, à savoir les infrastructures et la formation des cadres ". Sur un autre volet, qui est l'investissement, le ministre a indiqué que "l'ambition est de rendre plus performante l'économie, sauver l'entreprise, et préserver l'emploi". Cependant, le guichet unique décentralisé (GUD) de Blida a enregistré depuis son ouverture 4 320 déclarations d'investissement d'un montant de 179 625 millions de dinars, devant générer 48 960 emplois. Six projets en partenariat d'un montant global de 1 351 millions de dinars, sont donc prévus. Pour accompagner les investisseurs en Algérie, l'Agence nationale pour le développement de l'investissement a été créée en 2001 et placée sous l'autorité du chef du gouvernement. L'Andi procède désormais à l'installation de guichets uniques dans chaque wilaya du pays.