La campagne oléicole 2010-2011 s'annonce bonne et de qualité tant pour l'huile d'olive que l'olive de conserve. Dans ce contexte le ministère de l'Agriculture et du développement rural a publié une série de conseils à l'adresse des oléiculteurs . dans ce sens le communiqué publié ce week-end invite ces derniers à surveiller et protéger les oliviers contre la mouche de l'olive. Si, nécessaire il est conseillé de procéder aux traitements des oliviers selon les recommandations des services phytosanitaires. Il s'agit aussi de procéder à la récolte avant la maturité totale du fruit au moment où l'olive passe de la couleur verte à jaune et rouge (stade de véraison). c'est à ce moment là que la quantité d'huile dans le fruit est à son maximum. Tout retard dans la récolte n'aura que des effets négatifs (chute des fruits, surmaturation des fruits et donc fermentation au stockage, perte d'huile vierge et diminution de la qualité). Les oléiculteurs sont également invités à Privilégier l'utilisation de peignes ou de vibreurs portés qui sont beaucoup plus efficaces. A défaut, il faudra utiliser des perches en bois munies d'un crochet ; à laide de la perche, vous accrochez la branche pour la secouer. Cette méthode a le mérite de préserver les pousses. Il est donc déconseillé de battre les branches à l'aide d'un bâton. Ce procédé provoque la blessure des fruits qui, lors de la trituration donneront des huiles acides avec une odeur de moisi, la cassure des jeunes pousses, qui fera chuter la production l'année suivante et les blessures sur le bois, qui deviendront un foyer pour les parasites de l'olivier. Après récolte le ministère conseille de triturer, le plus tôt possible, les olives récoltées. Si l'oléiculteur est contraint de les stocker avant trituration, elles doivent être soit dans des caisses en plastic aéré (type OFLA) ; ou en tas d'une hauteur maximum de 15 à 20 cm et arrosé régulièrement pour éviter la fermentation et autres altérations. Il faudra éviter les sacs en jute ou en plastique qui détériorent la qualité des olives et donnent des huiles avec une odeur de moisi et de chaumé. De leur côté les oleifacteurs sont invités à préparer dès maintenant les réseaux de collecte pour éviter les longues attentes, pour préserver ainsi la qualité de l'huile et assurer le revenu de tous. Les confiseries devront n'utiliser que les fruits de qualité qui valoriseront le produit fini. Par ailleurs et pendant cette campagne, un concours sera organisé par les chambres d'agriculture de wilaya pour identifier les meilleurs oléiculteurs oléifacteurs et confiseries qui constitueront l'élite pour de renouveau de l'oléiculture algérienne.