Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), a réitéré un nombre de revendication suite à la rencontre qui a eu lieu, hier avec les responsables du ministère de l'Education nationale. Ainsi, dans l'ordre du jour de la rencontre, figure certains dossiers relatifs essentiellement aux œuvres sociales, la situation socioprofessionnelle, la rentrée scolaire et, en dernier lieu, l'environnement des libertés syndicales. Pour la gestion des œuvres sociales, la SNTE a mis l'accent sur la nécessité d'accélérer la libéralisation de ce sujet épineux, qui est actuellement entre les mains du Premier ministre pour son examen. Dans ce sens, le syndicat a relevé le besoin de réorienter la gestion des œuvres sociales à une instance juridique, dont les critères assurent la participation de tous les représentants de la classe syndicale. Concernant le système de la retraite, la SNTE a défendu sa position de séparer les fonctionnaires du secteur ceux des autres secteurs, dans l'élaboration de la nouvelle loi sur la retraite, à travers notamment la création d'un fonds de retraite spécial pour le secteur de l'éducation pour que l'âge de départ en à la retraite soit 55 ans pour les hommes et 50 ans pour les femmes, ou bien calculer l'âge de la retraite sur la base de cumulation de 30 ans de service. Par ailleurs, l'accès au logement a été aussi parmi les points soulignés lors de cette rencontre, dont la vision des représentant, de la SNTE, se résume sur l'obligation d'adopter le mode du logement social de fonction, l'inscription des wilayas de Djelfa, Laghouat, Ghardaïa dans le programme du logement de fonction destiné à la région du Sud, l'annulation de la condition qui fixe le seuil de 24000 DA pour bénéficier du logement social vu que l'application du nouveau statut ne le permet pas. Cependant, la SNTE a appelé la tutelle à combler les fissures que comporte le tout nouveau statut des fonctionnaires du secteur de l'éducation nationale, à l'instar de la formation continue pour les enseignants, la régularisation avec le concours de la Fonction publique, des dossiers concernant, la promotion des enseignant formés au niveau des institutions relevant du ministère de l'Education, ainsi que les enseignants titulaires d'un diplôme de l'université de la formation continue. S'agissant des lois 43, 44 du statut spécial des fonctionnaires du secteur de l'éducation, l'instance syndicale s'est dite étonnée de sa non application. Dans ce cadre, la SNTE revendique l'obligation de publier les décrets exécutifs de la loi d'orientation ( article 80), ainsi que l'application du décret exécutif 95/300 relatif aux enseignants du primaire et du moyen, et l'élargissement de la liste des bénéficiaires de la prime de zone au grade d'administrateur. Par ailleurs, les syndicalistes ont réclamé l'ouverture d'autres postes budgétaires et de travailler sur le dossier des enseignants des lycées techniques. Pour la rentrée scolaire 2010-2011, la SNTE a soulevé des problèmes qui entravent le bon déroulement des études tel que le manque du livre scolaire et d'équipement pédagogique, la surcharge des classe dans certaine région, la nécessité de réduire le volume horaire pour les enseignants, tandis que pour la commission de suivi et d'application des programmes d'enseignement, la SNTE a demandé de rendre compte, des résultats de son travail. Le quatrième volet de la plateforme des revendications, et qui a trait au climat du travail syndical dans le pays, il été a dénombré une série d'obstacles qui entravent le processus de négociation entre la tutelle et le partenaire social, à l'image de la répression et des sanctions infligées aux délégués des syndicats autonome le non respect de l'instruction du secrétaire général du ministère, qui concerne la réception des représentants des syndicats, notamment dans les wilayas de Blida, Souk Ahras, Mascara, Ain Defla…