Le Syndicat national des travailleurs de l'éducation (Snte) a réitéré une nouvelle fois son attachement aux revendications concernant le droit au départ à la retraite après 25 années de travail effectif et à la retraite anticipée ainsi qu'à la révision du statut des travailleurs du secteur, dans un communiqué sanctionnant les travaux de la session extraordinaire de son conseil national tenu mercredi. Le Snte réitère également l'exigence de révision du statut des travailleurs du secteur afin de «remédier aux erreurs qu'il contient, notamment le sérieux déséquilibre en matière de reclassement et de promotion de plusieurs catégories à l'instar des enseignants, des professeurs et des adjoints d'éducation». Pour le syndicat, ces revendications restent d'actualité , «d'autant plus que les travailleurs et fonctionnaires du secteur ont été lésés après l'application de la nouvelle grille nationale des salaires». La tenue de la session extraordinaire du conseil national intervient suite à la «décision inattendue de ne retenir qu'une seule prime à étudier lors des prochaines réunions entre le ministère de l'Education nationale, la Fonction publique et le ministère des Finances», explique le syndicat pour qui une telle position constitue «un reniement des propositions de la commission mise en place auparavant (syndicat et tutelle) concernant le régime indemnitaire». A l'approche de l'examen du régime indemnitaire, le syndicat met en garde contre une quelconque omission des revendications des travailleurs du secteur. Il a été décidé, par ailleurs, lors de cette session, de l'organisation d'une grève nationale de quatre jours renouvelables à compter de dimanche 31 janvier. Pour sa part, la Fédération nationale des travailleurs de l'éducation (Fnte) a appelé le ministère de l'Education nationale, lors de la conférence nationale des membres du comité exécutif élargie aux secrétaires de wilaya tenue à Tipaza, à accéder dans les meilleurs délais à ses revendications relatives aux indemnisations. Les syndicalistes représentant 48 wilayas ont exprimé leur mécontentement devant le laxisme de la tutelle dans la prise en charge de leurs préoccupations et revendications, appelant la commission de la Fonction publique, des Finances et de l'Education à la nécessité de répondre rapidement aux revendications concernant les primes, les allocations, l'augmentation des salaires et l'annulation de la décision concernant la retraite anticipée. Ils ont appelé à la nécessité de régulariser la situation financière des enseignants dans nombre de wilayas, suspendre la décision d'évacuation des logements de fonction et reconsidérer la situation sociale de l'enseignant. Les participants ont laissé entendre qu'ils observeraient une grève de trois jours à partir du 2 février si la tutelle persistait dans sa politique de tergiversation, sachant que le dossier en question a été soumis au gouvernement depuis décembre 2009.