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"Assurer la continuité du développement relationnel entre les entreprises algériennes et allemandes" Melle Sarah Ruschkowski (Chef projet Enviro-Algérie)
Le 2e salon "EnviroAlgérie 2010" ouvrira ses portes, demain, pour deux journées, au Palais de la culture (Alger), avec la participation de plus de soixante-dix entreprises algériennes et allemandes de différents secteurs en rapport avec le domaine de l'environnement, Melle Sarah Ruschkowski, Chef de projet Enviro-Algérie et organisatrice de cette manifestation économique, a bien voulu répondre aux questions du quotidien spécialisé Le Maghreb, où elle évoque cette 2è édition. Le Maghreb : Comment se présente cette 2e édition du salon EnviroAlgérie 2010 ? Sarah Ruschkowski : Eh bien, ce salon est toujours organisé avec l'objectif d'améliorer les relations algéro-allemandes, tout en se basant sur le développement relationnel entre les entreprises algériennes et allemandes. Ce salon spécialisé concrétise la coopération gagnant - gagnant entre lesdites entreprises. Ainsi, et à titre d'exemple, les entreprises allemandes gagnent en investissant en Algérie et les entreprises algériennes gagnent en profitant de l'expérience et du leadership des Allemands dans le domaine de l'environnement et des énergies renouvelables. Ceci concernant le premier objectif. Quant au second objectif visé par l'organisation de ce salon, il détermine la volonté de favoriser et développer le secteur de l'environnement qui suscite un grand intérêt pour les deux pays. Justement, on évoque l'organisation d'entretiens individuels sous forme de bourse de coopération. Pourquoi individuels ? On est les mieux placés en connaissant les entreprises de part et d'autres et nous tentons, à travers ces entretiens individuels, mettre en relations les entreprises de même secteur pour les rapprocher davantage et donc effectuer les contacts afin de promouvoir les contacts existants et les intensifier d'une part, et d'autre part afin d'offrir une plateforme pour un transfert durable de technologie et de savoir-faire entre les deux pays. Qu'avez-vous retenu du premier salon pour assurer ce second salon ? Le premier salon a été une expression de l'intérêt des decideurs et acteurs des deux parties d'œuvrer ensemble pour la protection de l'environnement. Le premier salon a été un véritable succés avec plus de 1 500 visiteurs professionnels avec des engagements pris, alors que AHK Algérie enregistre un nombre d'adhérents croissant ayant même dépassé légèrement les 550 sociétés membres de tout profil et de toute envergure. La première édition s'est déroulée à l'hôtel Sheraton (Alger) sur une surface de 700m2. Et le résultat positif nous incite donc à faire mieux d'où la surface prévue pour ce second salon qui est portée à 1500m2. Quelle différence y a-t-il entre les participants de la première et ceux attendus pour la seconde édition de ce salon Enviro-Algérie 2010 ? en réalité, il n y a pas de grande différence. Ce n'est plus une sorte de bourse de coopéraiton, mais plutôt un grand salon cette année. De plus, on retrouve des entreprises slécialisées en eau, dans les déchets et les énergies renouvelables. Ainsi, on note 28 entreprises allemandes et 35 institutions et entreprises algériennes pour l'édition de cette année 2010. Il y a 18 entreprises spécialisées dans l'eau, 15 entreprises dans les déchets et d'autres dans le consulting et la majorité du chapiteau est consacrée aux énergies renouvelables. il faut aussi savoir qu'on a reçu beaucoup de demandes de participation de la part des entreprises spécialisées dans l'environnement, mais on ne peut satisfaire toutes les demandes vu l'étroitesse de la surface, et c'est ainsi que nous avons donc permis à ces demandeurs d'être nos invités dans ce 2e salon Enviro-Algérie 2010. Pouvez-vous nous citer un exemple de coopération des deux côtés pouvant refléter l'image de cette relation inter entreprises algéro-allemande ? Les Allemands sont leaders dans le domaine des énergies renouvelables et ils transmettent ainsi tout leur savoir-faire et leur expérience dans ce domaine au profit des acteurs algériens. Du côté algérien, Amenhyd est leader dans le domaine de l'hydraulique, et elle apportera donc son expérience et ses capacités de développement aux Allemands. C'est donc dans la bonne réciprocité que cela se passe. Quel serait donc votre message pour clore ce bref entretien ? Le plus grand message que je lance est de bien assurer cette relation algéro-allemande pour s'intensifier plus dans les années à venir en apportant de nouveaux défis et de nouvelles activités. Entretien réalisé