Tomber de rideau ce vendredi, jour du réveillon, sur l'immense manifestation du troisième Festival mondial des arts nègres à Dakar, Sénégal, auquel l'Algérie a participé avec pas moins de 33 artistes tout genre confondu. Trois semaines d'activités culturelles marquées par des expo, des spectacles, des concerts animés par des artistes représentant les pays africains et la diaspora noire à l'étranger, ont été le lot des ces journées très médiatisées du fait que l'Afrique a fêté en 2010 le cinquantenaire de ses indépendances, et que le festival des arts nègres s'était éclipsé en 1977 après un premier rendez-vous en 1966. Pour marquer la fin officielle de cette manifestation, les organisateurs ont programmé deux grands galas de musique à Dakar et Saint-Louis, alors que d'autres activités culturelles étaient proposées au public dans d'autres régions du pays. Il s'agit notamment des activités autour des "arts d'Afrique, arts visuels, artisanat d'art, cinéma, culture urbaine, danse, design, littérature, mode, musique, théâtre, architecture traditionnelle, sciences et technologie, gastronomie et sport". S'exprimant avant la clôture de cet événement culturel ponctué par la tenue d'un forum sur la "Renaissance africaine", le président sénégalais, M.Abdoulaye Wade, a dit sa "satisfaction" quant aux conditions dans lesquelles s'est déroulé le festival. "Le président Wade s'est félicité de la façon dont le peuple sénégalais a, dans un bel élan, relevé le défi de mobilisation, de l'organisation et de la participation à l'occasion du festival, répondant ainsi, de façon éclatante, à la mission que l'Union Africaine avait confiée au Sénégal", a indiqué un communiqué du Conseil des ministres sénégalais. Selon la même source, le président sénégalais a, en outre, rendu "un vibrant hommage" à l'ensemble des acteurs du festival, remerciant les intellectuels et artistes africains et de la diaspora pour "leur contribution précieuse à la réussite de cet évènement". Par ailleurs, des participants ont indiqué que le festival a été une occasion pour donner "plus de visibilité à la culture africaine sur le continent et parmi la diaspora noire à l'étranger", ajoutant que cette manifestation a permis la "revalorisation du patrimoine culturel africain". Les organisateurs ont, par ailleurs, qualifié le festival d'"événement d'ampleur internationale", ayant porté "une vision nouvelle d'une Afrique libérée, fière, créative et optimiste", avec comme invité d'honneur, le Brésil, "terre de métissage et de diversité culturels".