Les relations algero-espagnoles sont excellentes. Elles sont, évidemment, éligibles à l'amélioration dans tous les domaines et, notamment le domaine économique. Les autorités algériennes attendent que les entreprises espagnoles viennent investir en Algérie où d'innombrables créneaux sont ouverts à l'investissement et au partenariat. La vision des deux Etats sur ces relations, a été confirmée, jeudi à Alger, par le secrétaire d'Etat espagnol du Commerce extérieur, Alfedro Bonet, qui effectue une visite de travail inscrite dans le cadre du renforcement de cette coopération. A travers ces divers entretiens avec les membres du gouvernement, il a réaffirmé la disponibilité des entreprises espagnoles à renforcer leur présence, investir et nouer des partenariats durables, notamment dans la réalisation des projets d'envergure en Algérie. Exprimant sa satisfaction quant à la participation des entreprises de son pays aux multiples réalisations opérées au titre de la mise en œuvre du programme quinquennal 2005/09, il a appelé à leur poursuite dans le cadre du nouveau programme quinquennal 2010/14. Par ailleurs, le ministre des Finances, Karim Djoudi lors de ses entretiens avec le secrétaire d'Etat espagnol au Commerce, Alfredo Bonet Baiget, a examiné la "coopération économique algéro-espagnole. Les entretiens ont porté, par ailleurs, sur la possibilité de faire participer les opérateurs économiques espagnols, à travers des partenariats, au programme de diversification de l'économie nationale ". Les échanges commerciaux entre les deux pays sont restés importants durant l'année 2010 avec environ 8,6 milliards de dollars grâce aux exportations algériennes de gaz. L'Espagne était le troisième client de l'Algérie en 2010 avec 6,012 milliards de dollars et son quatrième fournisseur, avec 2,6 milliards de dollars. Par ailleurs, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalkek Sellal, lors de ses entretiens avec Alfredo Bonet, a réitéré la volonté du gouvernement algérien d'encourager le développement d'un partenariat de qualité entre les opérateurs économiques algériens et espagnols, notamment par le biais d'investissements dans le système d'étude et de réalisation d'ouvrages hydrauliques. Il a rappelé " la nécessité d'aller dans le sens d'un développement dynamique de la coopération scientifique et technique afin de consolider la coopération déjà existante à travers la présence de plusieurs entreprises espagnoles en Algérie". Dans le même cadre du renforcement de cette coopération entre l'Algérie et l'Espagne,, le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a rappelé, lors de ses entretiens avec Bonet, les entreprises espagnoles à participer au programme de développement des énergies renouvelables (ENR) que vient de lancer l'Algérie. Il a invité les sociétés espagnoles à " établir un partenariat équilibré dans le domaine des énergies renouvelables avec l'engagement de transfert de la technologie et de la fabrication en Algérie de certains équipements entrant dans cette industrie ". De son côté, Bonet a exprimé son intérêt à ce programme, notant l'expérience des sociétés espagnoles dans ce domaine. Outre les énergies renouvelables, les deux ministres ont passé en revu la coopération dans le domaine de dessalement d'eau de mer que les entreprises espagnoles veulent " intensifier " à travers un " partenariat à long terme ". Sept entreprises espagnoles activent, actuellement, en Algérie dans la réalisation d'unités de dessalement d'eau de mer. Soulignant à ce propos, " l'importance de cette coopération ", Yousfi a invité ces entreprises à s'impliquer davantage dans la fabrication localement d'une partie des équipements destinés à la maintenance de ces unités de dessalement d'eau de mer. Des propos également confirmés par le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, Mohamed Benmeradi, soulignant l'encouragement et la facilitation accordés aux projets de partenariats entre les entreprises algériennes et étrangères. Il a expliqué à cet effet à son hôte espagnol les mesures incitatives mises en place par les pouvoirs publics dans le but d'encourager l'investissement étranger et privé en Algérie.