Un nouveau décret exécutif datant du 25 janvier dernier vient restructurer et réorganiser l'administration centrale du ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la promotion de l'investissement. Il s'agit en fait de mettre à niveau l'administration afin de suivre les nouvelles attributions du département de Mohamed Benmeradi et ses objectifs. A la lecture du nouveau texte, l'importance des tâches assignées à ce département ministériel transparaissent à travers les missions affectées au cabinet du ministre ainsi qu'aux structures nouvellement créées. Dans ce sens, il est utile de préciser qu'en plus des tâches courantes qui lui sont assignées, le chef du cabinet du ministre devra désormais suivre la mise en œuvre des réformes, la situation économique, l'établissement des programmes et bilans d'activités, ainsi que les questions sociales et des relations avec les associations et les organisations socioprofessionnelles. Le ministère de l'Industrie, de la Petite et Moyenne entreprise et de la Promotion de l'investissement est également doté de plusieurs structures, lesquelles devront veiller à la stricte application des nouvelles orientations économiques et des politiques industrielles. Il s'agit, entre autres, de la direction générale du développement industriel, la direction générale de la compétitivité industrielle, la direction générale de la gestion du secteur public marchand ; la direction générale de la promotion de l'investissement, la direction générale de la petite et moyenne entreprise, la direction générale de la veille stratégique, des études économiques et des statistiques, la direction des études juridiques et du contentieux, la direction des systèmes d'information, de la documentation et des archives et enfin de la direction de l'administration des moyens. Il semblerait néanmoins que ce nouvel organigramme favorise nettement les projets de développement industriel. Ainsi la direction générale du développement industriel est chargée d'élaborer et mettre en œuvre les politiques industrielles par filière, d'évaluer les impacts et de proposer les ajustements nécessaires. De son côté, la division des industries légères est chargée de promouvoir et de mettre en œuvre les projets de développement des industries de l'aval dans les filières électronique, chimie-pharmacie, agroalimentaire, matériaux de construction et industries manufacturières, d'assurer le soutien et l'encadrement des programmes d'investissement public et des partenariats dans le domaine, d'élaborer les politiques industrielles des filières de l'aval et de proposer toute mesure de nature à renforcer leur développement. En outre, la division des industries lourdes a pour mission de promouvoir et de mettre en œuvre les projets de développement des industries de l'amont, notamment dans les filières sidérurgiques, métallurgiques, mécaniques et métalliques, d'assurer le soutien et l'encadrement des programmes d'investissement public et des partenariats dans le domaine, d'élaborer les politiques industrielles des filières de l'amont et proposer toute mesure de nature à renforcer leur développement et enfin de promouvoir et de soutenir les entreprises activant dans les filières prioritaires ou stratégiques. Par ailleurs, la division de l'innovation est chargée de développer les capacités de l'innovation industrielle, de proposer, en relation avec les parties concernées, la politique et les programmes de développement des capacités d'innovation et de suivre leur mise en œuvre et de contribuer à la mise en place du système national de l'innovation dans le domaine industriel. De son côté la direction générale de la compétitivité industrielle aura la tâche d'élaborer et de veiller à la mise en œuvre du programme national de mise à niveau des entreprises, d'élaborer et de suivre l'application de la législation et de la réglementation relatives à la normalisation, la propriété industrielle, la métrologie légale et la sécurité industrielle, de conforter la qualité dans les filières industrielles, de proposer toute mesure de nature à faciliter et à permettre aux opérateurs l'accès aux nouvelles technologies et enfin de veiller au développement des capacités de formation dans le secteur.