Le ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication, M. Moussa Benhamadi, a annoncé à Bordj-Bou-Arréridj la prise en charge par ses services de tous les dossiers des personnels contractuels en vue de la titularisation par étape. Selon lui, il s'agit d'un effectif de plus de 3.000 agents contractuels à insérer dans des emplois permanents dans les mois à venir. Il indiquera que cette opération de grande envergure sera soumise à une étude préalable de chaque dossier afin d'éviter tout dépassement et surtout à garantir les droits de ces contractuels. Ainsi, les employés sous-contrat avec le ministère de la Poste et des TIC seront bel et bien confirmés dans leurs différents postes de travail. Une décision qui répond à la mise en œuvre des récentes décisions prises par le Conseil des ministres du 22 février 2011. Sur un autre plan, le ministre a relevé que le manque de liquidité constaté actuellement au niveau des bureaux de postes est dû à l'augmentation des salaires dépassant dans plusieurs cas plus de 40 % avec effet rétroactif pour l'ensemble des salariés clients des bureaux de postes à travers l'ensemble du territoire national. Il imputera ce manque de liquidité au retrait massif de ces sommes d'argent en une seule prise de la part des titulaires de CCP. Pour ce faire, M. Benhamadi s'est dit confiant que ce problème est en cours de solution et sa prise en charge n'est que question de temps avec la contribution de la Banque d'Algérie. Il annoncera que même les grandes sociétés nationales à l'image de Naftal, Sonelgaz, l'ADE (Algérienne des eaux), l'administration des impôts seront impliquées afin que les redevances de leurs clients soient versées au niveau des bureaux de poste et ainsi contribuer à renflouer les caisses d'Algérie-Poste. Le réseau postal poursuit ainsi sa densification avec l'ouverture de plusieurs nouveaux bureaux de postes, soit au total 3 400 centres régissant 16 millions de comptes postaux et d'épargne, alors que la mise en circulation de cartes monétiques du réseau dépasse plus de 8 millions d'unités. Selon, M. Benhamadi les nouvelles technologies de la communication sont appelées à de plus importants développements grâce à la disponibilité de plus de 60.000 kilomètres de fibres optiques sur le territoire ainsi que de plus de 50.000 kilomètres de faisceaux hertziens numériques. En outre, les pouvoirs publics s'orientent vers des technologies encore plus novatrices, notamment avec la perspective de mise en exploitation de la téléphonie en 3G-4G. Outre son impact certain sur le développement économique, la progression de ces nouvelles technologies est de nature à améliorer différentes prestations aux citoyens, dans le domaine médical avec la télémédecine, l'enseignement avec les vidéos conférence, ou la gestion des affaires des administrés comme c'est déjà le cas au niveau de l'administration judiciaire, et à moyen terme au niveau des Collectivités locales, apprend-on de la même source.