La coentreprise de l'équipementier télécom suédois Ericsson et du géant japonais de l'électronique Sony essaient au mieux de sauver la mise et de ré- augmenter son chiffre d'affaires . En dépit des difficultés dans la chaîne d'approvisionnement apparues à la suite du séisme au Japon, le sixième fabricant mondial de téléphones mobiles est parvenu à rester bénéficiaire au premier trimestre de l'année en cours. Sony Ericsson a enregistré un bénéfice opérationnel de 19 millions d'euros, avec un recul de 19%, soit 1,14 milliard d'euros sur le chiffre d'affaires. Ce repli dans le bénéfice a été occasionné par le repositionnement de la firme sur le marché des mobiles haut de gamme, les Smartphones équipés du système d'exploitation de Google, Android. Une marque très en vogue ces derniers temps. Cependant, ce nouveau système Android se révèle payant pour Sony Ericsson. Le prix de vente moyen des appareils s'est amélioré de 5%. Désormais, les smartphones représentent 60% de ses ventes, soit deux fois plus que l'année dernière. Le séisme du japon du 11 mars dernier a perturbé les approvisionnements et a rendu le trimestre "délicat du point de vue opérationnel" selon le P-DG, Bert Nordberg. Sony Ericsson vient juste de sortir sa fameuse Playstation portable capable de téléphoner. Ardemment attendue sur le marché, le nouveau produit a été retardé à cause des derniers événements. Entre les premières rumeurs et l'annonce officielle en début d'année, il s'est écoulé de nombreux mois. Sony Ericsson a franchi le cap et nous présente son tout premier téléphone mobile ou plutôt smartphone console de jeu, Xperia Play. En outre ,les partenaires ont également lancé sur le marché la Xperia Arc qui se distingue des autres smartphone Android par son très grand écran,mais aussi quelques nouveautés,dont un test d'intelligence. Le Sony Ericsson Xperia Arc est plutôt long comme mobile, car il arbore un superbe écran capacitif de 4,2 pouces de diagonales (presque 11cm) affichant une résolution de 480x854 pixels. Malgré tout, il est plus petit qu'un Nokia E7 ou évidemment un iPhone 4. Il tire son nom de la courbe qu'il forme, rehaussée par celle de son couvercle. Comme déjà sur la gamme des Xperia (X10 notamment), amateurs et néophytes en smartphones sont surpris. Reste à savoir si les suites du séisme vont ralentir les livraisons de ces modèles sur lesquels Sony Ericsson joue gros.