Dans le Sud de Gaza, le Mouvement palestinien environement friends, produit déjà localement des engrais biologiques. La technique est simple, une couche de déchets agricoles, une couche de fumier. Ce mouvement produit désormais environ six cents tonnes d'engrais par an dont la valeur est estimée à cent dollars la tonne soit environ soixante-dix euros.En revanche, il n'existe aucune certification biologique à Gaza. C'est pourquoi le Palestinien centre for organic agriculture utilise plutôt le système global qui établit des standards dits volontaires dans les pratiques agricoles, y compris l'utilisation minimes des engrais chimiques. Et c'est un an après la mise en œuvre de ce système, que le ministre de l'Agriculture estime qu'environ 2 à 3 % de l'agriculture de Gaza est réellement certifiée comme biologique. Même s'il est optimiste quant à l'avenir de l'agriculture biologique dans la Bande de Gaza, il reste néanmoins prudent compte tenu de la situation politique instable du territoire palestinien. Même si Israël a commencé à assoupli certaines restrictions sur de nombreux produits alimentaires et que quelques produits chimiques sont à nouveau disponibles sur le marché, les autorités s'appliquent à convaincre les agriculteurs des bienfaits de l'agriculture biologique pour la santé humaine, mais aussi pour la sécurité alimentaire. Selon M. Munem, le développement biologique doit se poursuivre car " le plus important pour la sécurité alimentaire est l'autosuffisance"