Aucun décollage n'a été effectué, hier, à partir de l'aéroport d'Es-Sénia d'Oran. La grève des stewards et hôtesses de l'air semble se propager. Sur les cinq vols internationaux et huit vols nationaux programmés pour la même journée, aucun n'a été signalé, a affirmé un travailleur au sol d'Air Algérie, soulignant qu'après ce débrayage, le manque à gagner pour la compagnie "est énorme". Des passagers impatients se plaignent du manque d'informations et s'inquiètent du statuquo. "Je ne sais pas s'il y aura un vol demain. En tout cas, je suis venu à l'aéroport pour voir ou annuler carrément le billet", a confié un passager. Des familles, qui campent du matin au soir à l'aéroport, guettent la moindre information, dans l'espoir d'embarquer. "Un dénouement heureux à cette situation tarde à venir", s'est écriée une mère accompagnée d'un bébé. Le personnel au sol de la compagnie Air Algérie est également dans l'attente. Selon un agent d'escale d'Air Algérie, une vingtaine de vols ont été annulés durant ces trois jours de grève.