La grève déclenchée lundi par des collectifs du personnel navigant commercial de la compagnie nationale d'aviation, Air Algérie, a perturbé fortement le programme des vols au niveau de l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger. A cause de ce mouvement de grève, ayant débuté lundi, la compagnie aérienne nationale, n'a pu assurer que 40 vols sur les 186 prévus pour la même journée, a déclaré son P-dg. En l'espace d'une heure, des vols d'Air Algérie en provenance de Lyon et d'Avignon en France ont tout de même atterri avec à leur bord des ressortissants algériens, visiblement heureux d'en finir avec le calvaire qu'ils ont vécu depuis lundi dans les aéroports de départ, à cause précisément de ce mouvement social. Quant aux vols en partance d'Alger, les enregistrements ont, certes, été effectués, mais dans une cohue telle que le personnel d'Air Algérie non-navigant n'arrivait pas à calmer des passagers excédés par «l'absence totale» d'information ainsi que par «le manque de considération» affiché par les représentants de la compagnie, ainsi l'ont-ils exprimé haut et fort. Certains témoignages, cités par l'APS, ont affirmé qu'aucun passager «n'a été pris en charge» et que bon nombre d'entre eux, bloqués à l'aéroport, y ont passé la nuit. Le Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (Snpnca- hôtesses d'accueil et stewards, chefs de cabine et chefs de cabine principaux) avait déjà observé, le 15 juin dernier, une journée de débrayage afin d'appuyer ses revendications salariales et socioprofessionnelles. Il réclame un statut de personnel navigant spécifique, tout comme celui du personnel technique navigant (pilotes et co-pilotes), ainsi que la revalorisation de plus de 100 % de leurs droits salariaux et socioprofessionnels. Le nouveau P-dg d'Air Algérie, M. Mohamed Salah Boultif, a réitéré lundi son engagement à augmenter de 20 % les salaires de l'ensemble du personnel de la compagnie nationale, réaffirmant sa «disponibilité au dialogue» avec les travailleurs. Il a également précisé que la situation financière de la compagnie ne permet pas de satisfaire l'augmentation des salaires à hauteur de 106 % telle que réclamée par les grévistes. La grève déclenchée lundi par des collectifs du personnel navigant commercial de la compagnie nationale d'aviation, Air Algérie, a perturbé fortement le programme des vols au niveau de l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger. A cause de ce mouvement de grève, ayant débuté lundi, la compagnie aérienne nationale, n'a pu assurer que 40 vols sur les 186 prévus pour la même journée, a déclaré son P-dg. En l'espace d'une heure, des vols d'Air Algérie en provenance de Lyon et d'Avignon en France ont tout de même atterri avec à leur bord des ressortissants algériens, visiblement heureux d'en finir avec le calvaire qu'ils ont vécu depuis lundi dans les aéroports de départ, à cause précisément de ce mouvement social. Quant aux vols en partance d'Alger, les enregistrements ont, certes, été effectués, mais dans une cohue telle que le personnel d'Air Algérie non-navigant n'arrivait pas à calmer des passagers excédés par «l'absence totale» d'information ainsi que par «le manque de considération» affiché par les représentants de la compagnie, ainsi l'ont-ils exprimé haut et fort. Certains témoignages, cités par l'APS, ont affirmé qu'aucun passager «n'a été pris en charge» et que bon nombre d'entre eux, bloqués à l'aéroport, y ont passé la nuit. Le Syndicat national du personnel navigant commercial algérien (Snpnca- hôtesses d'accueil et stewards, chefs de cabine et chefs de cabine principaux) avait déjà observé, le 15 juin dernier, une journée de débrayage afin d'appuyer ses revendications salariales et socioprofessionnelles. Il réclame un statut de personnel navigant spécifique, tout comme celui du personnel technique navigant (pilotes et co-pilotes), ainsi que la revalorisation de plus de 100 % de leurs droits salariaux et socioprofessionnels. Le nouveau P-dg d'Air Algérie, M. Mohamed Salah Boultif, a réitéré lundi son engagement à augmenter de 20 % les salaires de l'ensemble du personnel de la compagnie nationale, réaffirmant sa «disponibilité au dialogue» avec les travailleurs. Il a également précisé que la situation financière de la compagnie ne permet pas de satisfaire l'augmentation des salaires à hauteur de 106 % telle que réclamée par les grévistes.