Une mission économique britannique se rendra en novembre prochain à Constantine dans le cadre de prospection des opportunités d'investissements et de partenariats ainsi que des échanges commerciaux, a annoncé mercredi dernier, l'ambassadeur de Grande- Bretagne à Alger, son excellence Martyn Roper qui se trouvait à la ville du Vieux Rocher à l'occasion d'une visite de travail, selon la Radio locale. Lors de cette visite, où il a notamment rencontré le wali, le diplomate britannique a indiqué, devant les responsables de la Chambre de commerce et d'industrie du Rhumel (CCIR), que son pays entend consolider davantage sa présence en Algérie en y renforçant les potentialités d'investissement, d'échanges économiques et culturels ainsi que de la coopération entre les deux pays.Ce déplacement à Constantine lui permettra, a-t-il ajouté, de s'informer sur "les atouts et les secteurs susceptibles d'intéresser les industriels et les hommes d'affaires britanniques désirant élargir leur champ d'action et apporter un plus à l'investissement et à l'économie locale".M. Larbi Souici, président de la CCIR, a présenté à M. Martyn Roper, un aperçu général sur les potentialités économiques et les opportunités d'investissement ainsi que les domaines d'activités à même de susciter l'intérêt des investisseurs et les hommes d'affaires du Royaume-Uni, comme, notamment, dans les domaines de l'industrie pharmaceutique, de la mécanique, de la médecine, des finances et du système de gestion bancaire, selon la même source d'information. Faut-il savoir que ce dernier secteur, la gestion bancaire est un point fort de la Grande-Bretagne qui détient un meilleur savoir faire en Europe.L'ambassadeur de Grande-Bretagne à Alger a exprimé, quant à lui, la volonté du Royaume-Uni de coopérer davantage avec l'Algérie dans le domaine économique, essentiellement dans les secteurs de l'énergie, de l'éducation et du bâtiment. M. Martyn Roper a également évoqué la disponibilité du British Council à Alger pour apporter sa contribution à l'amélioration qualitative de la formation, notamment pour ce qui concerne la promotion de l'enseignement de la langue anglaise au niveau de la Capitale de l'Est. Il y a lieu de souligner que la coopération algéro-britannique a connu une nette évolution ces dernières années et surtout en 2010 et 2011, durant lesquelles les hommes d'affaires britanniques ont rencontré, à leurs reprises, leurs homologues algériens dans le cadre des échanges économiques, de développement des relations d'investissements et de partenariat ainsi que des échanges commerciaux entre les deux pays. Durant longtemps, les compagnies britanniques étaient présentes en Algérie essentiellement dans le secteur de l'énergie. Aujourd'hui le temps est venu pour elles de s'impliquer davantage dans une large panoplie de secteurs hors hydrocarbures que le marché algérien présente aux investisseurs et hommes d'affaires britanniques qui semblent découvrir surtout cette année plusieurs opportunités économiques et d'investissement mutuellement bénéfiques. De ce fait, sur le plan du commerce bilatéral, l'année 2011 est marquée, en effet, par la visite, en Algérie, de plusieurs missions commerciales britanniques. La plus importante est celle effectuée au début de l'année en cours durant laquelle pas moins de 35 hommes d'affaires britanniques et des représentants de grands groupes industriels étaient venus à Alger. Cette importante délégation avait discuté avec leurs homologues algériens des opportunités d'investissement et de partenariat. Elle avait rencontré également les représentants d'entreprises nationales de tous les secteurs. Parmi les compagnies qui ont effectué le déplacement à Alger, il y a lieu de noter Rolls Royce spécialisée dans les générateurs d'énergie, Massey Fergusson dans les machines et outillage agricoles et Asta Zenica dans les produits pharmaceutiques.