A la faveur de l'adoption de la loi de finances complémentaire pour 2011 (LFC2011), publiée fin juillet, le pourcentage de la redevance pétrolière consacrée à la contribution au financement des actions et projets inscrits dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables et de la cogénération passe de 0,5% à 1%. Cette mesure traduit l'engagement des pouvoirs publics à renforcer le développement et la promotion des énergies renouvelables en Algérie. Le LFC 2011 prévoit que les recettes de la fiscalité pétrolière s'établiront à 1 529,4 milliards de dinars. Ces recettes s'élevaient à 821 milliards de dinars lors du premier trimestre de cette année. Le Fonds national pour les énergies renouvelables a été établi par la loi de finances 2010. L'article 63 de la loi indique qu'un compte relatif à ce fonds est ouvert dans les écritures du Trésor, il est alimenté par 0,5 de la fiscalité pétrolière (augmenté à 10% dans la LFC 2011) ainsi que toutes autres ressources ou contributions. En dépenses, ce compte retrace la contribution au financement des actions et projets inscrits dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables. L'ordonnateur de ce compte est le ministre chargé de l'Energie, rapporte le portail algérien des énergies renouvelables. L'Algérie a amorcé, cette année une dynamique d'énergie propre en lançant un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables et d'efficacité énergétique. Cette stratégie est axée sur la mise en valeur des ressources inépuisables et leur utilisation pour diversifier les sources d'énergie et préparer l'Algérie de demain. Cet ambitieux programme prévoit d'installer une puissance d'origine renouvelable de près de 22 000 MW d'ici 2030 dont 10 000 MW dédiés à l'exportation. Les énergies renouvelables se placent au cœur de la politique de développement de la production nationale. Environ 40% de la production d'électricité destinée à la consommation nationale sera d'origine renouvelable à l'horizon de 2030.