Un appel urgent a été lancé par L'Organisation internationale des migrations (OIM) aux parties en conflit au sud de la Libye à respecter le droit humanitaire international et à protéger les 1 200 migrants qui cherchent refuge dans un centre de transit établi dans la ville de Sebha, a-t-on appris, hier, à Rome auprès de cette organisation. L'organisation a ajouté qu'une délégation de haut niveau sera envoyée à Tripoli et Benghazi dès que possible, et que "des contacts avec les autorités à Sebha ont révélé que les migrants, principalement tchadiens, nigériens et nigérians, entre autres, recherchent une protection contre les affrontements croissants entre les forces rivales aux alentours de la ville". Cependant, "sans électricité ni carburant et avec peu d'eau et de nourriture, la situation pour les migrants et les personnes présentes dans la ville devient de plus en plus difficile", a averti l'OIM, affichant sa préoccupation à l'égard de ce groupe de migrants d'Afrique subsaharienne "car il n'existe plus aucune infrastructure politique à Sebha qui pourrait soutenir les migrants avant leur évacuation". L'OIM a indiqué que son personnel avait déjà évacué "environ près de 1 400 Tchadiens vulnérables et des ressortissants d'autres nationalités en juillet" depuis l'aéroport de Sebha. Néanmoins, l'OIM a averti que "compte tenu de la probabilité d'une offensive totale", "cet itinéraire pourrait ne pas être praticable".