Relations bilatérales Le président mauritanien en visite en Chine Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz effectue une visite en Chine à l'invitation du gouvernement chinois et ce, depuis hier et jusqu'au 23 septembre, a annoncé, hier, Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Lors de cette visite, le président chinois Hu Jintao et le président du Comité national de la conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC, organe consultatif suprême) Jia Qinglin rencontreront respectivement le président mauritanien. Ils doivent échanger leurs points de vue sur les relations bilatérales et les questions internationales et régionales d'intérêt commun. M. Aziz participera également au deuxième Forum économique et commercial Chine-Pays arabes, tenu à Yinchuan, capitale de la région autonome Hui du Ningxia (nord-ouest). Le président mauritanien se rendra par ailleurs en visite dans la province de l'Anhui, dans le centre de la Chine. Mauritanie- UE Le projet West Sahel de contrôle des frontières terrestres inauguré L'Union européenne (UE) a inauguré les activités du projet West Sahel de contrôle des frontières terrestres, avant-hier, au Port Autonome de Nouakchott. L'inauguration s'est déroulée sous la présidence du Général Chef d'état major de la Gendarmerie nationale, accompagné du Général Chef de la Direction des Douanes et des Frontières, de SEM l'Ambassadeur du Royaume d'Espagne et de SEM Hans-Georg Gerstenlauer, Ambassadeur-Chef de Délégation de l'Union européenne en Mauritanie, rapporte le site d'information pointschauds. Le projet, financé par l'UE à hauteur de 80%, soit 766 millions d'UM (près de 2 millions d'€), est mis en œuvre par la Guardia Civil, partenaire de l'initiative. Il vise à renforcer les capacités dans la gestion des flux migratoires des pays du Sahel ciblés : (Niger, Mali, Mauritanie et Sénégal), et la coopération au niveau de la sous région, ajoute le site points chauds. C'est aussi pour améliorer le contrôle des frontières terrestres entre ces différents pays, ceci par l'équipement en matériel de surveillance des frontières et le contrôle et à la prise en charge des immigrants en détresse. Belhassen Trabelsi Un compte de 11 millions de francs dans une banque à Genève Le beau-frère du président tunisien déchu détient plus de 11 millions de francs à la HSBC Private Bank de Genève. Belhassen Trabelsi a pu placer cette fortune en Suisse en dépit des lois et règlements en vigueur dans le pays, ont révélé les médias, avant-hier. Au lendemain de la chute de Ben Ali, le Conseil fédéral a émis une ordonnance demandant aux banques de geler immédiatement les fonds de 40 personnalités tunisiennes, dont ceux de Belhassen Trabelsi. Les onze millions de francs que l'homme d'affaires tunisien possède à la HSBC de Genève représentent à eux seuls un sixième des 60 millions d'avoirs tunisiens bloqués en Suisse suite à cette ordonnance. Décès de Mohamed Harmel, grande figure communiste en Tunisie Mohamed Harmel, personnalité emblématique et ancien secrétaire général du Parti communiste tunisien (PCT), devenu par la suite Ettajdid, est décédé, avant-hier, à l'age de 85 ans. Il est resté à la direction du Parti jusqu'en 2007 où il a passé la main, à Ahmed Ibrahim, actuel secrétaire général d'Ettajdid. Instituteur, Mohamed Harmel, a été actif dans la lutte pour l'indépendance de la Tunisie. Il a connu la prison pendant un mois en 1949 après une manifestation. En 1951, il est arrêté de nouveau et envoyé dans un camp à Téboursouk. De retour à la liberté en 1953, il est à nouveau arrêté pour avoir initié auprès des dockers un mouvement de boycott d'un navire français transportant des armes. Il a été libéré le 31 juillet 1954. Dès l'indépendance, il se heurte à l'hégémonisme du néo-Destour de Bourguiba. " Je me suis retrouvé d'emblée dans l'opposition parce que n'appartenant pas au Néo-Destour. Il s'est tout de suite posé un problème de cohabitation avec le Néo-Destour, qui prenait le pouvoir après avoir dirigé la lutte, et était de plus en plus hégémonique et intolérant ". France Strauss-Kahn renonce à la candidature de la présidentielle L'ancien directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Domonique Strauss-Kahn, a déclaré, avant-hier soir, renoncer à la candidature de l'élection présidentielle française 2012. "Je voulais être candidat à la présidentielle mais je ne le serai évidemment pas", a-t-il dit lors d'un entretien à la télévision TF1, tout en ajoutant qu'il ne croit pas que "cela soit mon rôle de m'immiscer dans la primaire (du parti socialiste)". Intérrogé sur l'affaire du Sofitel à New York qui l'avait impliqué dans une procédure judiciaire il y a quatre mois, Strauss- Kahn a parlé d'une relation "inappropriée" qu'il a qualifiée de " faute morale dont je ne suis pas fier" et qui lui a fait "rater son rendez-vous avec les Français". Le 14 mai dernier, l'ex-directeur général du FMI avait été arrêté à New York et inculpé "agression sexuelle et de tentative de viol" par le parquet de New York. Cette affaire l'avait obligé à démissionner et c'est l'ancienne ministre française des Finances Christine Lagarde qui lui avait succédé à la tête du FMI. Strauss-Kahn a regagné la France le 4 septembre après que le tribunal pénal de Manhattan eut abandonné toutes les charges contre lui fin août. Sur son avenir, Strauss-Kahn a déclaré : "Je ne suis candidat à rien. Je vais d'abord me reposer, retrouver les miens, prendre le temps de réfléchir. Mais toute ma vie a été consacrée à essayer d'être utile au bien public et on verra".