L'euro accentuait son recul, avant-hier, tombant brièvement sous le seuil de 1,35 dollar, dans un marché toujours plombé par la crise de la dette en zone euro, et que l'adoption par le Parlement allemand du renforcement du Fonds de secours européen n'a pas suffi à rassurer. L'euro valait 1,3522 dollar contre 1,3586 la veille. Il est tombé jusqu'à 1,3488 dollar. L'euro chutait également face à la monnaie japonaise à 103,91 yens contre 104,33 yens la veille. Le dollar se stabilisait face à la monnaie japonaise à 76,82 yens contre à 76,79 yens la veille. Le franc suisse se stabilisait face à l'euro à 1,2198 franc suisse pour un euro, mais baissait face au billet vert à 0,9018 franc suisse pour un dollar. La livre britannique montait face à l'euro à 86,76 pence pour un euro, et creusait ses pertes face au dollar à 1,5592 dollar. L'once d'or valait 1.627 dollars, contre 1.613 dollars la veille. L'euro est reparti à la baisse, malgré l'approbation à une large majorité, avant-hier, par les députés allemands du renforcement du fonds de secours de la zone euro (FESF), qui doit contribuer au financement d'un second plan d'aide à la Grèce. Chypre et l'Estonie ont également approuvé, avant-hier, cet élargissement du FESF, décidé le 21 juillet par les responsables européens, et sur lequel Malte, les Pays-Bas et la Slovaquie doivent encore se prononcer courant octobre. "Mais l'approbation des 17 Etats de la zone est déjà intégrée par le marché dans la valorisation actuelle de l'euro. Le problème, c'est que les décisions du 21 juillet sont devenues obsolètes, dépassées par une crise qui n'a fait qu'empirer depuis", soulignait Stephen Gallo, analyste chez Schneider FX. "Désormais, la solidité de l'euro dépend des perspectives d'un nouveau renforcement significatif de ce Fonds de secours, la capacité des responsables européens à prendre des mesures d'ampleur et sur le long-terme sera très surveillée", observait-il. L'euro avait nettement progressé au début de la semaine "grâce à l'espoir que des décisions politiques importantes allaient être prises face à l'urgence de la crise... mais rien de concret n'a finalement été annoncé" et au contraire les gouvernements ont affiché leurs divergences sur l'idée d'un nouveau renflouement du FESF, abondait Jane Foley, analyste de Rabobank. L'idée, évoquée par un commissaire européen lundi, avait été ensuite qualifiée De son côté, le Japon a annoncé, hier, qu'il va augmenter de près de 50% ses fonds disponibles pour pouvoir intervenir sur le marché des changes afin d'abaisser le niveau du yen actuellement préoccupant, mais cette annonce a eu peu d'effet immédiat sur le cours des monnaies.