Lors d'une rencontre régionale sur le thème engagements et responsabilités des opérateurs miniers dans le domaine de leurs activités, qui a regroupé, à Chlef, des exploitants miniers de Ain-Defla, Relizane, Tissemsilt ainsi que ceux de la wilaya d'accueil, le directeur du contrôle minier et de la sécurité auprès du ministère de l'énergie et des mines, M. Sekher, a relevé le non-respect par les gérants de ces entités des normes requises en matière de prévention des accidents de travail. Il a fait état, dans ce sens, de l'absence voire l'inexistence des équipements de protection individuelle, tels les casques, gants et chaussures spécifiques, sur les sites miniers. La non déclaration des accidents de travail ou leur déclaration en retard est l'autre point relevé par les experts de l'ANGCM. Des statistiques de l'agence font état à ce sujet de 29 accidents de travail non déclarés ou déclarés en retard en 2010 au niveau des exploitations minières des wilayas sus-citées. Cette incohérence qu'ils qualifient d'infraction à la réglementation en vigueur est intolérable, ont-ils estimé, en ce sens qu'elle ne contribue pas à la prévention des accidents de travail. Aussi, des experts de l'Agence nationale de géologie et du contrôle minier ont insisté sur la nécessité d'une prise en charge, au niveau des exploitations minières, des accidents de travail et le respect des engagements définis dans les cahiers des charges relatifs notamment au port par les ouvriers des équipements de sécurité sur les sites de travail. Les accidents les plus fréquents au niveau des exploitations minières sont dus en grande partie à des chutes de pierres, des glissements de terrain et des manipulations d'engins, ont- ils indiqué, en faisant constater que les blessures causées par ce genre d'accidents se situent le plus souvent au niveau des pieds, du dos, du bassin, des bras et de la cheville.