Important moyen de soutien pour le développement, l'orientation et la concertation, la chambre de commerce et d'industrie du Titteri Médéa joue un grand rôle comme support économique aux différents opérateurs du secteur étatique ou privé. S'agissant du nouvel essor, elle s'est affirmée par son appui aux entreprises industrielles, de BTP, de commerce et de service, ainsi que la représentation de ses adhérents auprès des pouvoirs publics, organismes économiques et sociaux (ADM des impôts, CNAS). Dans cette optique, la CCI a également entamé un travail de réflexion, qui a pour but de nouer un partenariat avec " Optimexport ", pour la promotion de l'exportation hors hydrocarbures. De même, elle est, depuis 2009, partenaire avec la GTZ Allemande, dans le programme de développement de l'approche Nucleus (Cellules d'entreprises) et c'est dans ce cadre que les fabricants de chaussures de Médéa étaient présents, pour la première fois, à la 42e Foire internationale d'Alger. Un nucleus qui a également pour but de lever l'obstacle auquel se sont heurtés les opérateurs et artisans, notamment l'information économique, la formation, la participation aux foires et salons, la mise en relation d'affaires. Evoquant l'information économique, un responsable de la CCI relève que beaucoup reste à faire dans ce domaine, et " des jalons ont été posés en termes de catalogues et nomenclatures des produits commercialisés ou fabriqués localement. Dans les principaux axes d'action de la Chambre de commerce et d'industrie de Médéa, l'une des préoccupations majeures est la sensibilisation des artisans et producteurs à la régularisation de leur situation vis-à-vis de la loi via le registre de commerce, soit quelque 1.500 artisans exerçant au noir, selon des données récentes. Une mise en conformité réglementaire, préalable à la promotion des produits, les bonifications de crédit, l'approvisionnement groupé, au profit des entreprises employant 10 à 20 travailleurs. Et lorsqu'on sait que la wilaya de Médéa a recensé 2.726 entreprises réparties entre l'artisanat traditionnel (1.645), la production de matériaux (765), l'artisanat artistique (316), on mesure l'importance de cette procédure en termes de fiscalité (un manque à gagner estimé à 80 milliards de centimes).