Plus de vingt pays ont dejà confirmé leur participation à la deuxième édition du Forum Asie-Arabe sur l'énergie durable (2AASEF) qui sera organisée les 15 et 16 mai prochain à Oran. le président de cette conférence, M. Amine Boudghène Stambouli n'a pas manqué de mettre en évidence les enjeux d'une telle manifestation scientifique et technique dans une déclaration faite jeudi à la presse. Une dizaine de pays arabes et autant du continent asiatique ont réaffirmé, a-t-il ajouté, leur intérêt pour cette prochaine rencontre, dédiée au développement énergétique, à la protection de l'environnement et à la coopération régionale pour le développement durable. Ce forum, placé sous le haut patronage du président de la république, Abdelaziz Bouteflika, est initié par l'Université des sciences et de la technologie "Mohamed Boudiaf" d'Oran (USTO). Cet événement coïncidera, dira M Stambouli, avec le 4ème workshop international sur le programme algéro-japonais "Sahara Solar Breeder" (SSB) consacré au développement des technologies solaires. Professeur à la Faculté de génie électrique de l'USTO, M. Stambouli est le manager scientifique de ce projet de coopération entamé en janvier 2011 en partenariat avec un consortium de six universités et deux agences japonaises (JICA et JSTA). Il a fait savoir à ce propos que l'appel à communications, lancé en vue du forum, a suscité l'intérêt d'une dizaine d'experts japonais et de plusieurs chercheurs algériens issus des différentes universités du pays, alors que d'autres exposés thématiques sont attendus avant le 15 février, date de clôture des soumissions. La participation japonaise sera aussi marquée par la présence d'acteurs du secteur énergétique, tels ceux spécialisés dans l'élaboration du silicium à partir du sable et les nouvelles technologies de dessalement. L'industrie algérienne sera représentée dans ce cadre par de grandes compagnies à l'image de la Sonatrach et de la Sonelgaz, aux côtés d'organismes spécialisés à l'instar du Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), de l'Unité de développement des technologies solaires (UDTS) et de l'Unité de développement des équipements solaires (UDES). Le programme "SSB", dont l'appellation fait référence à la plate-forme technologique dite ferme solaire expérimentale, prévue à l'université de Saïda, doit permettre, à l'échéance 2015, l'acheminement de l'énergie solaire du Sud vers la région nord du pays en vue d'alimenter les stations de dessalement de l'eau de mer. Dans ce même cadre, l'USTO bénéficie quant à elle de la création d'un centre de recherches sur les technologies solaires ; alors que le Centre de recherche sur l'énergie solaire d'Adrar disposera d'une plate-forme technologique pour la construction de cellules photovoltaïques et l'exploitation de l'énergie produite.