En visite à l'Université des Sciences et de la technologie Mohamed Boudiaf d'Oran (USTO), l'ambassadeur du Japon en Algérie, M. Takeshi Kamitani a indiqué « Ce projet s'inscrit dans le cadre de la coopération entre les deux pays dans le domaine de la recherche et du développement de l'industrie solaire ». Il a ajouté « Le partenariat algéro-japonais est appelé à se développer davantage dans tous les domaines, tant au niveau académique que technologique ». Ce projet s'intitule «Projet SSB» (Sahara Solar Breeder) en référence à la plateforme technologique dite ferme solaire expérimentale, prévue à Saïda. L'USTO bénéficiera dans ce cadre, de la création d'un centre de recherches dédié au développement des technologies solaires. Mme Benharrat Nacéra, vice-recteur chargée des relations internationales et de la coopération a fait savoir que « Un délai de cinq ans a été assigné à la concrétisation de cette opération entièrement financée par la partie japonaise, avec une enveloppe budgétaire de 5 millions de dollars». L'USTO bénéficiera également d'une dotation en équipements, de formations et du concours permanent d'experts, tandis que l'université de Saïda et le Centre de recherches sur l'énergie solaire d'Adrar auront des plateformes technologiques pour la construction de cellules photovoltaïques et l'exploitation de l'énergie produite, a précisé la vice-recteur. Elle a souligné que « le projet SSB s'inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable, puisqu'il permettra l'acheminement et l'exploitation de l'énergie produite dans le Sud vers le Nord du pays pour alimenter des stations de dessalement». Ce programme avait été entériné, en août dernier, par la signature d'une convention entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l'USTO, et deux agences japonaises (JICA et JSTA) dédiées à la coopération internationale, aux sciences et à la technologie. Un consortium d'universités japonaises comprenant celles de Tokyo, d'Hirosaki, de Chubu, l'institut national de l'informatique et l'institut national de sciences des matériaux, est associé à ce projet aux côtés des établissements algériens précités. La qualité du partenariat entre l'USTO et les universités japonaises a été également mise en exergue au cours de cette rencontre organisée devant de nombreux étudiants.