"Investissement direct étranger et stratégie de développement, quelles politiques d'attractivité", c'est le thème choisi pour le 6e symposium international organisé par MDI-Business, et qui s'est ouvert hier à l'hôtel Hilton. Des chefs d'entreprise, des experts internationaux et des personnalités du monde des affaires ont pris part à cette rencontre qui se veut un espace de concertation et d'échange d'idées fiables et efficaces pour l'attraction des investissements directs étrangers en Algérie En effet, plus de 1 200 milliards de dollars circulent à travers plusieurs pays du monde et chaque pays tente d'attirer le maximum de flux financiers, lesquels qui représentent une ressource importante. Ces capitaux mis sur le marché par les grandes places financières internationales ne vont que vers les pays qui offrent un climat d'affaires favorable et avec une stabilité financière à long terme. L'Algérie, pour sa part, qui compte beaucoup sur l'investissement direct étranger n'a pu acquérir qu'environ 1,8 milliard de dollars en 2005, et 3 milliards en 2006. Il est vrai qu'une nette augmentation a été enregistrée entre les deux dates mais cela reste insuffisant. C'est ainsi que notre pays essaie de mettre en place une politique d'attractivité des investissements directs étrangers infaillible. Une stratégie de développement qui est à la fois nécessaire mais qui lui permettra de capter encore plus de capitaux. Selon M. Abdelhamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, qui a pris part à ce symposium de grande envergure pour l'économie du pays, a expliqué que "notre pays s'est engagé dans la mise en œuvre d'une stratégie qui s'étend sur cinq dimensions importantes". D'après lui "cette stratégie concerne tout d'abord la réforme du système économique, la deuxième dimension porte sur l'industrie elle-même, à savoir la nature de la production que nous nous engageons à réaliser, le troisième élément de cette stratégie concerne l'entreprise qui doit être compétitive et productive ; quant au quatrième élément, ce dernier vise les ressources humaines, alors que le dernier stipule la création et le développement d'un système national d'innovation qui permet de lancer l'innovation et la créativité dans notre pays de manière à ce qu'on puisse absorber toutes les technologies venues de l'extérieur". C'est, en fait, la problématique posée lors de cette rencontre sur les investissements directs étrangers qui se tient jusqu'à aujourd'hui et qui réunit des experts nationaux et étrangers pour tenter d'identifier dans quelle mesure cette stratégie est possible et réalisable et notamment si c'est la meilleure à entreprendre pour rendre l'Algérie attractive et ouverte à l'investissement étranger. En somme, l'Algérie doit multiplier les initiatives pour attirer les investissements étrangers en créant un environnement économique attractif.