Profitant de la présence à Alger du l'envoyé spécial du président français et ancien Premier ministre, M. Jean-Pierre Raffarin, le ministre de l'industrie, de la PME et de la promotion de l'investissement, M. Mohamed Benmeradi est bien revenu sur le projet de construction d'une usine de Renault en algérie. dans le même ordre d'idées, le ministre algérien n'a pas omis d'évoquer le cas de la réalisation d'une autre usine de véhicules industriels, mais de marque Mercedes-Benz. Ainsi et concernant le constructeur automobile français Renault M. Mohamed Benmeradi a indiqué que "Les responsables de Renault viennent de choisir eux-mêmes quatre ou cinq sous-traitants algériens, avec qui ils ont l'habitude de travailler, pour prendre part au projet de réalisation d'une usine de construction de véhicules en Algérie, dont les négociations sont en cours". Pour M. Benmeradi, ces sous-traitants, spécialisés dans la fabrication notamment de vitres et de câbles, vont bénéficier d'un programme de mise à niveau pour leur permettre de prendre part convenablement au projet de Renault. D'ailleurs, le ministre algérien a bel et bien précisé, en outre, qu'une délégation algérienne se rendra prochainement en France dans le cadre des négociations avec Renault avant d'expliquer que "Nous sommes arrivés à l'étape des documents contractuels. Nous avons discuté de l'ensemble des aspects techniques et économiques du projet. Il s'agit maintenant d'aller dans le détail ce qui est le travail des techniciens et non pas des politiques". Pour sa part, l'ancien Premier ministre français précise sur le dossier Renault que "Nous enregistrons une accélération et un climat très positif avec des avancées très concrètes sur des points qui faisaient l'objet d'une négociation très difficile et qui sont aujourd'hui levés". D'un autre côté, M. Mohamed Benmeradi a indiqué, au sujet du constructeur allemand Mercedes-Benz que ''nous sommes en train de signer ces jours-ci les contrats relatifs au projet que nous avons élaboré avec les Emiratis et les Allemands pour la fabrication de camions en Algérie''. Par contre, le ministre n'a pas donné plus de précisions sur la nature de ces contrats conclus avec le Fonds d'investissement ''Aabar'' d'Abu Dhabi (Emirats arabes unis) et le groupe allemand Daimler, partenaires de l'Algérie dans ce projet. Mais, M. Benmeradi a bien voulu rappeler que la signature de ces contrats couronne deux ans de négociations menées entre les trois parties pour faire aboutir ce projet. L'Algérie, le Fonds d'investissement émirati ''Aabar'' et l'allemand Daimler avaient signé en mars 2011 un accord de partenariat pour la création d'une société commune de fabrication de véhicules industriels. Cet accord a été signé pour la partie algérienne par les ministères de la Défense nationale , de l'Industrie, de la PME et la Promotion de l'investissement, La société sera implantée sur le site de la SNVI à Rouiba et devra produire 8.500 véhicules industriels par an de marque Mercedes-Benz, et atteindra une capacité de production de 16.500 véhicules/an d'ici cinq ans. Cette production est destinée ''à la satisfaction des besoins du marché national'', selon les termes de l'accord. Le projet devra créer environ 3.500 emplois au titre de la relance des activités d'intégration et du développement de la sous-traitance.