Par le remboursement par anticipation de sa dette extérieure, l'Algérie se retrouve aujourd'hui en pleine autonomie financière. Ni les experts la FMI ni ceux de la Banque mondiale n'exercent de surveillance étroite sur notre budget comme ils l'ont fait par le passé. L'indépendance financière du pays, la préservation de la crédibilité et de la solvabilité de l'Etat sont désormais des impératifs majeurs dans la conduite de la politique économique. dans ce cadre, le gouvernement a mis en place une organisation précise des conditions de recours à l'apport extérieur en technologie et en services. Il s'agit de veiller à limiter l'apport extérieur aux seuls programmes ou parties de programmes ne pouvant être pris en charge effectivement par les capacités nationales, la participation des moyens nationaux dans la conception et la mise en œuvre de ces programmes. Et comme souvent rappeler par le président Abdelaziz Bouteflika, l'organisation d'une manière systématique, l'accumulation et l'acquisition du savoir-faire, à l'occasion de l'intervention des capacités étrangères sur le sol algérien et ce, en vue du remplacement progressif de l'apport extérieur par des moyens nationaux à tous les niveaux concernés par la nouvelle technologie. L'indépendance financière du pays demeure dans ces conditions maîtrisée, il reste à tout moment compatible avec les exigences du développement économique et social. Une totale indépendance économique qui signifie avant tout le compter sur soi dans ses activités économiques. Cette remarquable victoire remportée sur le plan financier a permis à même de consolider le développement et le progrès social. Ces deux éléments sont une conséquence logique de la réalité économique du pays. A travers une politique financière prudente, l'Algérie est aujourd'hui, sans fausse modestie loin du contrôle et de la surveillance du FMI et de la Banque mondiale. Peut-être le premier pays dans la région et dans le continent à avoir appliqué et réussi, en un temps record, un plan financier et budgétaire des plus rigoureux durant ces dernières années. La crédibilité monétaire du pays s'est quasiment rétablie à l'extérieur, notamment un développement, avec un niveau et une étendue de libéralisation déjà fort appréciables, et sans doute l'un des plus spectaculaires tant, il y a cette ouverture en direction du secteur privé générateur de richesses et d'emplois. Secteurs public et privé sont utilisés comme levier d'entraînement en vue d'un développement harmonieux et diversifié de l'ensemble des secteurs économiques, de fournir du travail et un relatif bien-être à la population. Sur un autre plan, l'existence d'une politique de développement rural bien définie par le programme présidentiel continue à contribuer à la fixation des populations et la diminution de l'exode rural et ce grâce à des investissements rentables qui ont eu des effets d'entraînement dans divers secteurs dans les zones rurales, où le mode de vie demeure en perpétuel le évolution ainsi que l'entrée en vigueur de nouvelles techniques agricoles très élevées. La paix et la stabilité sont deux autres facteurs qui ont permis une meilleure évolution des choses économiques et sociales dans un monde saisi par le doute économique et un continent en proie à des convulsions de toute nature. En réalité, l'agriculture est un secteur prioritaire dans cette politique de développement qui vise les cultures vivrières.